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Alcatel-Lucent : Arnaud Montebourg veut "réduire" le plan social

Le ministre du Redressement productif a réagi mardi après-midi à l'annonce par Alcatel-Lucent de la suppression de 10.000 postes dans le monde, dont près de 900 en France. Devant l'Assemblée nationale, Arnaud Montebourg a affirmé que le gouvernement allait demander à la direction de "reformater à la baisse le plan social". De son côté, François Hollande a annoncé que "les pouvoirs publics [devaient] tout faire pour qu'il y ait le moins de suppression d'emplois possible".

franceinfo

Radio France

Publié le 08/10/2013 13:42 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Le gouvernement ne veut pas rester sans réagir à l'annonce d'un nouveau plan social chez Alcatel-Lucent. Le géant des télécommunications a annoncé mardi matin la suppression de 10.000 emplois dans le monde, dont 900 rien qu'en France, soit 10 % des effectifs.

En déplacement dans la Loire, le président de la République a réagi en critiquant les choix industriels de l'entreprise, expliquant que ces derniers "n'ont pas été ceux qui auraient dû prévaloir ".

"Je souhaite que la stratégie soit clarifiée et que toutes les mesures qui permettront d'assurer l'avenir de ce groupe et aussi le maximum d'emplois et de sites soient également traitées" (Jean-Marc Ayrault)

Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre s'est lui aussi exprimé à ce sujet. Il a d'abord assuré que le gouvernement serait "particulièrement vigilant et exigeant " sur la mise en oeuvre du plan de restructuration. Jean-Marc Ayrault a ajouté que "ce groupe a reçu, comme d'autres, des aides publiques très importantes et donc il a aussi des devoirs ".

Quelques minutes plus tard, Arnaud Montebourg a à son tour réagi, en séance à l'Assemblée nationale. Le ministre du Redressement productif est catégorique : "Nous avons reçu le président d'Alcatel, nous lui avons dit que la première des choses était que le plan social qui fait payer à la France de façon excessive le tribut, la cotisation à la restructuration mondiale d'Alcatel, est excessif ". Pour lui, pas de doutes, il faut donc "reformater à la baisse le plan social, le réduire ".