"Un personnage clé pour aider la Moldavie à intégrer l'Union européenne" : à Chisinau, Emmanuel Macron se pose en défenseur de l'Europe
Le président français était en déplacement à l'occasion de la fête nationale moldave, mercredi, avec le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Alors qu'une nouvelle crise politique se profile en France, Emmanuel Macron s'est envolé mercredi 27 août pour la Moldavie, une visite officielle à l'occasion des 34 ans de l'indépendance du pays vis-à-vis de l'Union soviétique. Le président a continué à dérouler son agenda international presque comme si de rien n'était, pour un moment comme le président de la République les aime.
Près de 100 000 Moldaves sont venus célébrer la fête nationale sur la place principale de Chisinau, la capitale. Entre deux groupes de pop-rock, la présidente Maia Sandu arrive sur scène. A ses côtés, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre polonais Donald Tusk et le président français, qui se lance dans la langue locale, le roumain. "Nous serons là, vive la Moldavie", lance Emmanuel Macron, un message de soutien apprécié par les spectateurs.
"Son discours me donne de l'espoir"
Le président français est l'un des seuls dirigeants européens identifiés ici, notamment par la jeune Domitra. "C'est une figure importante dans la vie politique européenne et mondiale. C'est donc un personnage clé pour aider la Moldavie à intégrer l'Union européenne, son discours et celui des autres dirigeants me donnent de l'espoir", assure la jeune femme. "Il nous respecte beaucoup", enchaîne Angela, d'origine moldave et vivant en France.
De quoi chasser un peu sa peur quand elle voit l’armée russe attaquer le pays voisin, l'Ukraine. En Moldavie, Moscou se concentre sur la guerre de l'information et les ingérences dénoncées par Emmanuel Macron, un peu plus tôt dans un discours au palais présidentiel. "La propagande du Kremlin nous explique que les Européens souhaitent prolonger la guerre et que l'Union européenne opprime les peuples. Ce sont des mensonges", dénonce le chef de l'Etat. Le président français était dans l'un de ses rôles préférés, d'ambassadeur de l'Europe loin de Paris
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