Gouvernement Lecornu II : le RN prêt à voter la motion de censure de LFI, selon son porte-parole Philippe Ballard

À peine entré en fonction, le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu, est déjà menacé d'une censure promise par les oppositions.

Article rédigé par franceinfo
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Philippe Ballard, le 22 août 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Philippe Ballard, le 22 août 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"La seule solution : c'est censure et puis dissolution", lance le député de l'Oise et porte-parole du Rassemblement national Philippe Ballard, lundi 13 octobre sur franceinfo. Pour cela, le RN se dit prêt à voter la motion de censure que déposera bientôt La France insoumise.

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LFI déposera une motion de censure dès lundi matin, a indiqué e député des Bouches-du-Rhône et coordinateur national du parti de gauche Manuel Bompard dans les 4 Vérités sur France 2. Selon lui, cette motion de censure doit être déposée rapidement "pour qu'elle puisse être soumise au vote après la déclaration de politique générale" du Premier ministre, qui aura lieu mardi après-midi. 

"On est ouvert, on a déjà voté une motion de censure déposée par la gauche",  explique l’élu Philippe Ballard. L'élu RN rappelle, comme déjà annoncé par Marine le Pen après la nomination du gouvernement Lecornu II, qu'une motion de censure sera déposée lundi par le RN. "On censurera ce gouvernement qui n’a ni queue ni tête et qui ne change strictement rien", fustige Philippe Ballard.

"Un gouvernement techno-opportuniste"

"La stabilité, c'est de retourner devant les urnes", lance Marie-Caroline le Pen, référente RN dans la Sarthe invitée d'ICI Maine (ex-France Bleu) lundi matin. Pour elle, ce nouveau gouvernement Lecornu, c'est "l'essence même du macronisme puisque c'est un gouvernement techno-opportuniste, avec des ministres déjà vus qui n'ont pas été très efficaces". Elle prend l'exemple de "M. Nuñez [nouveau ministre de l'Intérieur] qui n'a même pas su régler le problème des vendeurs sous la Tour Eiffel" ou "Mme Genevard [ministre reconduite à l'Agriculture] qui n'a pas été capable de combattre le Mercosur". 

Concernant les personnalités civiles qui entrent au gouvernement, elle estime que "les techniciens, c'est bien pour mettre en œuvre des décisions politiques, mais pas pour prendre des décisions. On sait que ça ne marche pas, car cela fait huit ans que ça dure et qu'on va dans le mur". 

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