Replay "Il vaut mieux un budget imparfait que pas de budget du tout" : revivez l'interview de Gabriel Attal dans "L'Evénement" sur France 2

Article rédigé par Fabien Magnenou, Valentine Pasquesoone
France Télévisions
Publié Mis à jour

L'ancien Premier ministre était l'invité de l'émission politique, jeudi soir, à la veille d'une commission mixte paritaire décisive pour trouver un compromis sur le projet de loi de finances 2025.

Ce qu'il faut savoir

Il s'était fait discret depuis la nomination de François Bayrou à Matignon. L'ancien chef du gouvernement Gabriel Attal était l'invité de l'émission politique "L'Evénement", sur France 2, mercredi 29 janvier, en plein contexte d'instabilité politique et à l'heure de négociations difficiles sur le budget. Comment sortir de cette impasse ? Quel budget pour le pays ? Le député des Hauts-de-Seine, président du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l'Assemblée nationale, a répondu aux questions de Caroline Roux et exposé ses propositions à partir de 20h40.

"Il vaut mieux un budget imparfait que pas de budget du tout". "Personne n'est totalement satisfait par ce budget", a convenu le secrétaire général du parti Renaissance. "Il vaut mieux un budget imparfait que pas de budget du tout", a-t-il toutefois ajouté. 

"Aujourd'hui, le travail est plus taxé que tout." "Réforme après réforme, on va toujours demander plus à ceux qui travaillent. Cela ne tient plus", a estimé l'ancien locataire de Matignon. Gabriel Attal a poursuivi en évoquant la préparation d'un "projet de loi référendaire, pour alléger le poids fiscal sur ceux qui travaillent". 

Une commission mixte paritaire décisive jeudi sur le budget. Sept députés et sept sénateurs se réunissent jeudi en commission mixte paritaire (CMP), afin de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025, tombé avec la censure du précédent gouvernement en décembre.

Une motion de censure déposée par LFI la semaine prochaine. Le gouvernement a engagé des discussions avec les socialistes sur le budget, afin d'essayer d'obtenir qu'ils ne votent pas la motion de censure que La France insoumise (LFI) déposera la semaine prochaine, après une nouvelle lecture du texte à l'Assemblée et la probable utilisation du 49.3 par François Bayrou. Cette motion de censure sera ensuite débattue 48 heures plus tard.

Des négociations dans l'impasse ? Mardi, le Parti socialiste a annulé une réunion avec le gouvernement pour trouver un accord en vue de la commission mixte paritaire sur le budget, après les propos du Premier ministre sur le terme de "submersion" migratoire. Les socialistes sont prêts à reprendre les négociations budgétaires, si François Bayrou revient sur ce terme, ont annoncé mercredi plusieurs responsables socialistes.

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L'actu en continu
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    #POLITIQUE Le patron des députés LR Laurent Wauquiez a appelé la droite à "éviter une guerre des chefs" qui la diviserait lors de la prochaine présidentielle, devant 250 personnes réunies par la fédération LR du Val-de-Marne à Maison-Alfort. Il a également demandé à Emmanuel Macron un référendum sur l'accès à l'assurance-maladie pour les étrangers. "Si jamais le président ne bouge pas dessus je n'exclus pas qu'il faille prendre des initiatives", a-t-il ajouté, précisant qu'il en reparlerait "le moment venu".
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    "Je trouve qu'on passe trop de temps à débattre des mots et même des constats, qui sont en réalité très partagés. Est-ce qu'aujourd'hui notre politique migratoire fonctionne ? La réponse est non (...). Mais entre ceux qui vivent dans un monde où il n'y aurait pas de frontière, et ceux qui vivent dans un monde sans immigration, il y a un chemin qui est de dire : on fait respecter nos règles."
    #POLITIQUE Gabriel Attal revient sur l'expression de "submersion migratoire" employé par le Premier ministre, François Bayrou.
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    #POLITIQUE Bernard Arnault, PDG de LVMH, a critiqué le projet de surtaxe d'impôt sur les sociétés, agitant la menace de potentielles délocalisations. "Si LVMH ou d'autres grands groupes quittaient la France, les premières victimes seraient les Français parce que ce sont des centaines de milliers de Français qui y travaillent", commente l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, dans "L'Evénement" sur France 2. Une interview à suivre en direct.