Vote de confiance : François Bayrou refuse de faire "des marchandages" et déplore une situation "d'oppositions haineuses" à l'Assemblée nationale
"Jamais dans l'histoire il n'y a eu une situation aussi aveuglante", a déploré samedi le Premier ministre, à deux jours du vote de confiance qui pourrait entraîner sa chute et celle de son gouvernement.
A deux jours du vote de confiance qui pourrait entraîner sa chute et celle de son gouvernement, François Bayrou a continué sa tournée médiatique, samedi 6 septembre sur le plateau de "C à vous" sur France 5. Le Premier ministre n'a pas fait d'annonces, estimant que celles-ci seraient des "marchandages". Il a aussi évoqué des "oppositions haineuses" qui n'ont "rien" en commun à l'Assemblée nationale. "Je pense qu'il y a des moments où il faut des électrochocs. Des hommes politiques l'ont fait, [l'ancien président Charles] de Gaulle par exemple. (...) Jamais dans l'histoire il n'y a eu une situation aussi aveuglante", a aussi dit le Premier ministre.
Sur le plateau de "C à vous", François Bayrou a reconnu qu'il ne s'attendait pas à ce que sa proposition de supprimer deux jours fériés passe en l'état, tout en pensant qu'un compromis émergerait. "J'ai toujours été alarmé par la situation d'un pays qui se laissait aller à financer sa vie de tous les jours par des emprunts que devront payer les plus jeunes. Aujourd'hui, on y est. Les plus jeunes des Français sont réduits à trimer pendant des décennies parce qu'on n'a pas fait ce qu'il fallait pour équilibrer les comptes", a-t-il aussi estimé.
L'affaire Bétharram, "un tribunal politique"
Le Premier ministre a aussi fait le bilan de son passage à Matignon, en revenant notamment sur l'affaire Bétharram."Ça a été un combat vraiment très dur, et pour ma famille, ça a été dégueulasse. C'est la seule chose difficile que j'ai vécue pendant ces neuf mois. Je savais très bien que, politiquement, c'était quasi impossible", a confié François Bayrou, qui a été accusé de mensonge ou de mansuétude à l'égard des dirigeants de l'établissement béarnais où des violences physiques et sexuelles ont eu lieu. Il a aussi dénoncé un "un tribunal politique", alors qu'il a été entendu par la commission d'enquête parlementaire.
À regarder
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
-
Plan de paix pour Gaza : quatre nouveaux corps d'otages ont été remis à Israël
-
SFR bientôt racheté par ses concurrents ?
-
Musée Chirac : braqué puis cambriolé en 48 heures
-
Otages israéliens : révélations sur leur détention
-
Réforme des retraites : suspendue pour 3,5 millions de Français
-
Gouvernement de Sébastien Lecornu : censure ou pas censure ?
-
Coup d'envoi de la vaccination contre la grippe
-
Skai Isyourgod, le phénomène du rap chinois
-
Délit de fuite : la vie brisée de Marion
-
Disparition des coraux : une menace pour l'humanité
-
Bac de maths en 1ère, une bonne nouvelle ?
-
Une minute de silence en hommage à ces profs tués
-
IA : des paysages touristiques trop beaux pour être vrais ?
-
Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter