Gouvernement Lecornu : les motions de censure rejetées à une poignée de voix près

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Article rédigé par France 2 - C. Adriaens-Allemand, J. Assouly, T. Curtet, M. Mezerai, F. Simoes, M. Dana, A. Pacary, A. Gheouchev, H. Horoks - Edité par l'agence 6Medias
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Les députés ont en majorité rejeté les deux motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national. Sébastien Lecornu et son gouvernement se maintiennent, à 18 voix près.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Il vient tout juste d'échapper à la censure. Sébastien Lecornu rentrait à pied à Matignon, satisfait selon lui, quelques minutes après l'annonce du résultat du vote à l'Assemblée. À 18 voix près, Sébastien Lecornu et son gouvernement se maintiennent. L'examen du budget va donc pouvoir commencer.

"Les Français ont besoin de savoir que nous sommes tous au travail, que nous avons tous envie de consolider cette situation, de leur donner un budget", réagissait dans la foulée Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale. En revanche, pour La France insoumise, à l'initiative d'une des deux motions de censure, l'exécutif reste toutefois fragile.

Mais c'est un ouf de soulagement pour le Premier ministre, qui, à la tribune ce jeudi matin 16 octobre, appelait à la responsabilité des parlementaires :
"C'est évidemment le moment de vérité. Est-ce que l'on souhaite l'ordre républicain avec des débats qui ont lieu à l'Assemblée nationale ou est-ce qu'on souhaite le désordre ?"
.

Sauvé par les socialistes, qui n'excluent pas pour autant une potentielle censure

Le Rassemblement national, lui, continue de demander la dissolution de l'Assemblée. Sa survie, Sébastien Lecornu la doit aux députés socialistes. Satisfaits de la suspension de la réforme des retraites et de l'engagement du Premier ministre à ne pas recourir au 49.3, ils n'ont pas voté la censure, mais ne l'excluent pas pour autant à l'avenir, s'ils s'estiment trahis.

Toujours en poste, le Premier ministre et son gouvernement pourront donc défendre leur budget face aux députés dès la semaine prochaine.

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