Nouveau gouvernement : entre retours et reconductions, le signal d’une stabilité

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Article rédigé par France 2 - C. Motte, G. Liaboeuf- Édité par l'agence 6Medias
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Le secrétaire général de l’Élysée a dévoilé, dimanche 5 octobre, la première salve de nominations du gouvernement de Sébastien Lecornu. Premier épilogue après plus de trois semaines de consultations et une quête d’équilibre. Des noms, des ministères et des changements a minima.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


Entre sa nomination le 9 septembre dernier et celle de son gouvernement, Sébastien Lecornu a battu le record de longévité. Preuve d'après négociation tendue jusqu'à la dernière minute. Et dimanche 5 octobre en début de soirée, c'est le choix de la stabilité. Du gouvernement Bayrou au gouvernement Lecornu, la photo de famille ne change pas beaucoup, mais l'équipe s'annonce resserrée. On passerait de 35 ministres à une vingtaine.

De nombreux conservent leurs portefeuilles : Élisabeth Borne à l'Éducation nationale, Manuel Valls aux Outre-mer, Bruno Retailleau à l'Intérieur, Gérald Darmanin à la Justice, Rachida Dati à la Culture, Catherine Vautrin au Travail et à la Santé, et Annie Genevard à l'Agriculture.

Parmi les entrants dans l'équipe de Sébastien Lecornu, Roland Lescure, ministre de l'Économie et des Finances, un macroniste de la première heure, ex-ministre de l'Industrie pour ce poste stratégique. Surprise, Bruno Le Maire fait son retour aux Armées pour remplacer Sébastien Lecornu. Retour aussi d'Erik Werth, ministre de l'Aménagement et des Territoires.

Éric Lombard n'a pas été reconduit

Des nouveaux visages font leur apparition. Mathieu Lefebvre, relation avec le Parlement, et Naïma Moutchou à la Fonction publique. Certains, déjà présents, gagnent un nouveau portefeuille. Aurore Berger devient porte-parole du gouvernement.

D'autres quittent le navire. C'est le cas d'Éric Lombard, associé à l'échec du plan d'économie Bayrou. Il s'en va du ministère de l'Économie. Idem pour François Rebsamen, qui ne cautionne pas la ligne politique. La suite de ce gouvernement sera connue plus tard, sans doute après la déclaration de politique générale du Premier ministre prévue mardi. Quant à son espérance de vie, elle est d'ores et déjà menacée.

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