Crise politique : la gauche éparpillée façon puzzle

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Article rédigé par franceinfo - I. Rachati - Edité par l'agence 6médias
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Des réunions en ordre dispersé, du PS aux communistes en passant par les insoumis. Si Jean-Luc Mélenchon a confirmé le divorce avec les socialistes, ces derniers avaient rendez-vous à Matignon, mercredi 8 octobre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Une gauche toujours plus fragmentée. Des réunions en ordre dispersé. Premier rendez-vous mardi matin 7 octobre à l'initiative de Marine Tondelier. Les insoumis ont répondu présents, mais le Parti socialiste et le Parti communiste, eux, ont décliné l'invitation.

"On avait des législatives potentiellement à travailler ensemble et ça devait se faire dans le cadre du Nouveau front populaire, explique la secrétaire nationale des Ecologistes. On ferait tout pour que ce soit le cas sur un programme ambitieux, le programme du NFP." Les deux partis appellent la gauche à travailler ensemble pour porter un programme commun. "Il est vraiment temps, vraiment temps d'enterrer les haches de guerre", lance Clémentine Autain.

Un peu plus tard dans la matinée, une deuxième réunion, cette fois entre les écologistes, les socialistes et les communistes, mais sans les insoumis. Marine Tondelier tente de fédérer les forces de gauche des partis aux stratégies divergentes.

Divorce entre insoumis et socialistes, le PS réclame un Premier ministre de gauche

Le PS, lui, continue de réclamer Matignon, alors que la France insoumise n'a qu'une obsession : le départ d'Emmanuel Macron. Les deux camps semblent irréconciliables, alors qu'Olivier Faure affirme que les insoumis ne veulent pas gouverner avec les socialistes. Dans la soirée, Jean-Luc Mélenchon confirme leur divorce : "Ras-le-bol d'entendre ou de lire que la gauche veut ceci ou cela, quand Faure le demande. Ils ne parlent pas en notre nom".

Le Parti socialiste se rendait d'ailleurs mercredi 8 octobre à Matignon pour demander à nouveau la nomination d'un Premier ministre de gauche.

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