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Seuls 17% des Français trouvent que les choses changent en bien

Cent jours après l'élection de François Hollande, une majorité de sondés se déclarent "mécontents" de l'action du chef de l'Etat.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 10/08/2012 20:39 Mis à jour le 10/08/2012 21:09

Temps de lecture : 2min

François Hollande sur le perron de l'Elysée, le 25 juillet 2012. (CHESNOT / SIPA)

POLITIQUE - Pas d'état de grâce pour François Hollande. Cent jours après son élection, 54% des Français se disent "mécontents" de son action comme président de la République, contre 46% qui s'estiment "satisfaits", selon un sondage Ifop (PDF) à paraître samedi 11 août dans Le Figaro.

Surtout, seules 17% des personnes interrogées considèrent que les choses changent "plutôt en bien" en France, alors que 51% jugent qu'elles évoluent "plutôt en mal". Un Français sur trois (32%) estime par ailleurs qu'"elles ne changent pas" du tout.

Une large majorité des sondés (57%) considère en revanche que François Hollande tient ses engagements de campagne (5% "tout à fait" et 52% "plutôt"). Mais pour 34% d'entre eux, il ne les tient "plutôt pas" et pour 9% "pas du tout".

...mais la plupart des premières mesures approuvées

Paradoxalement, si l'action du chef de l'Etat suscite le scepticisme, les personnes interrogées approuvent, souvent massivement, les principales mesures prises depuis le début du quinquennat, notamment les plus plus symboliques. 82% d'entre elles plébiscitent ainsi la diminution de 30% de la rémunération du président et des ministres, 75% sont satisfaites du retrait d'ici fin 2012 des troupes combattantes françaises d'Afghanistan, et 71% se réjouissent du retour à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans. L'encadrement des loyers (68% de satisfaits), le recrutement de 1 000 enseignants en primaire dès 2012 (67%) et l'augmentation de l'ISF (67%) recueillent également une large adhésion.

En revanche, seules 30% des personnes interrogées approuvent la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, et 24% la hausse de la fiscalité sur les droits de succession.

*Enquête réalisée en ligne du 6 au 8 août, auprès d'un échantillon de 1 004 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.