Vote de confiance : "Il est hors de question" que la droite accepte la nomination d'un Premier ministre socialiste, prévient Bruno Retailleau

Le président des Républicains, qui a par ailleurs plaidé pour un vote de confiance à François Bayrou lundi, a dénoncé "les ingénieurs du chaos" qui veulent faire tomber le Premier ministre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président des Républicains, Bruno Retailleau, au congrès du parti à Port-Marly (Yvelines), le 7 septembre 2025. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Le président des Républicains, Bruno Retailleau, au congrès du parti à Port-Marly (Yvelines), le 7 septembre 2025. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Le président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, a averti, dimanche 7 septembre en clôture du congrès du parti à Port-Marly (Yvelines), qu'il était "hors de question" que la droite accepte la nomination d'un Premier ministre socialiste à Matignon, posant ses conditions pour que LR se maintienne au gouvernement si François Bayrou tombait lundi. Avec cette déclaration, il a pris le contre-pied du président des députés LR Laurent Wauquiez, qui a écarté une "censure automatique" d'un Premier ministre socialiste avant de connaître le programme qu'il compte appliquer. Le ministre de l'Intérieur a aussi dénoncé "les ingénieurs du chaos" qui veulent faire tomber le Premier ministre.

Bruno Retailleau, qui appelle les parlementaires LR à voter la confiance au gouvernement Bayrou, a par ailleurs annoncé son intention de proposer un accord de gouvernement au prochain Premier ministre si celui de François Bayrou tombait lundi, dans des déclarations à la presse en marge de la rentrée de LR. Cet accord, qui pourrait également s'appeler "contrat ou engagement", contiendrait deux priorités qui sont le budget et "une partie régalienne". "C'est une sorte d'engagement" pour vérifier que les conditions d'entrée dans le prochain gouvernement seront "compatibles avec l'idée que l'on se fait du redressement de la France", a-t-il ajouté.

"On ne rentrera pas au gouvernement à n'importe quelle condition", a martelé Bruno Retailleau, qui appelle à une rapide nomination d'un nouveau Premier ministre si le gouvernement de François Bayrou était bien renversé. "Le temps presse. La fenêtre de tir est courte", a-t-il affirmé, d'autant que le mois de septembre risque à ses yeux "d'être propice au désordre" avec deux journées de mobilisation, les 10 et 18 septembre.

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