Condamnation de Nicolas Sarkozy : dans quelles conditions sera détenu l'ancien chef de l'État ?
Côté justice, Nicolas Sarkozy connaîtra la date de son incarcération après sa condamnation à 5 ans de prison, ce lundi 13 octobre. L'ancien chef d'État a rendez-vous en début d'après-midi dans les locaux du Parquet national financier. Des détails ont déjà été communiqués sur les conditions précises de sa détention.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Depuis le matin du lundi 13 octobre, tous les regards sont fixés sur l'entrée du domicile de Nicolas Sarkozy dans le 16e arrondissement de Paris. Vers 8 heures, c'est son épouse Carla Bruni, accompagnée de leur fille, qui quitte le domicile. L'ancien président, lui, est attendu à 14 heures au tribunal judiciaire pour un entretien avec la magistrate chargée de l'exécution des peines.
Elle va lui indiquer sa date d'incarcération qui interviendra dans un délai de quatre mois, soit avant le 13 février prochain, ainsi que ses conditions et lieu de détention, probablement à la prison de la Santé, à Paris. Nicolas Sarkozy sera aussitôt placé à l'isolement, seul dans une cellule de neuf mètres carrés et seul dans une petite cour durant les deux promenades autorisées chaque jour.
Des conditions sur-mesure
"La première raison est la nécessité pour l'administration pénitentiaire, la responsabilité de l'administration pénitentiaire, de préserver la sécurité de Nicolas Sarkozy. Quand on accueille des personnes détenues qui ont une notoriété particulière, évidemment, c'est un peu délicat de s'assurer que l'ensemble des autres personnes détenues ne va pas chercher à l'importuner, ne va pas chercher à l'agresser, à les menacer", explique Flavie Rault, secrétaire générale du Syndicat national des directeurs pénitentiaires.
Nicolas Sarkozy sera soumis au même régime que tous les autres détenus : trois parloirs par semaine avec ses proches, un téléphone dans sa cellule, mais il ne pourra appeler que quelques numéros validés par l'administration pénitentiaire. Dès son premier jour d'incarcération, il pourra demander une mise en liberté provisoire qui sera examinée dans les deux mois qui suivent. Si elle est acceptée, l'ancien président pourra alors comparaître libre à son procès en appel, prévu en mars prochain.
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