Gouvernement Lecornu II : les nouveaux ministres tout juste nommés peuvent-ils durer ?

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - C. Méral, A. Mezmorian, D. Brignand, V. Bouffartigue, R. Chapelard, S. Guibout, A. Beruel, M. Dawance, J. Defurne, J. Blondel, J.-M. Perroux - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Le Premier ministre Sébastien Lecornu tient donc son nouveau gouvernement depuis la soirée du dimanche 12 octobre. Alors qui sont ces nouveaux ministres, dont beaucoup sont issus de la société civile ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Toute la matinée, on a pu assister à un balai de voitures officielles devant les ministères pour les passations de pouvoir. Mais cette fois, ni presse ni invités pour ce gouvernement Lecornu II. Ce dernier compte huit personnes de la société civile sur 34, et donc de nouveaux visages, comme Laurent Nuñez, ancien préfet de Paris, nommé ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Farandou, ex-patron de la SNCF, nommé au travail, Monique Barbut, figure d'une association pour l'environnement, qui hérite de la transition écologique et, à la tête de l'Éducation nationale, un ancien directeur de l'enseignement, Édouard Geffray.

À Antibes (Alpes-Maritimes), que pensent les électeurs de ces nouveaux profils ? "Oui, il y a quand même un peu de changement, ça se renouvelle un petit peu", "très bien qu'il n'y ait pas trop de politique, de têtes de politiques. De toute façon, il faut tenter, il faut tout faire", "je trouve qu'il y a une bonne répartition entre des professionnels et du privé", peut-on notamment entendre de part de différents habitants.

Des têtes qui ne changent pas

Dans le nouveau gouvernement Lecornu, il y a aussi ceux qui restent, comme Gérald Darmanin à la Justice. Il a promis de renoncer à ses activités partisanes, dit-il, car Sébastien Lecornu ne veut pas de présidentiable dans son équipe. Jean-Noël Barrot reste aux Affaires étrangères, tandis que atherine Vautrin passe des Affaires sociales aux Armées, et que Roland Lescure, fidèle du président, hérite de l'Économie et des finances. Reste le cas des Républicains alors que Bruno Retailleau a fait ses adieux du matin 13 octobre à ses fonctions de ministre de l'Intérieur. "Avoir été, pendant ces 12 mois, votre chef, aura été le plus grand honneur de toute ma vie", a ainsi livré le président des Républicains place Beauvau.

Il refuse ainsi toute participation au gouvernement. Mais six des ministres ont bravé la consigne, notamment Annie Genevard, qui reste à l'Agriculture, ou encore Rachida Dati à la Culture. Tous sont exclus de leur parti. Alors, ce gouvernement pourra-t-il survivre ? LFI et RN ont chacun déposé une motion de censure. Tout repose désormais sur le choix des socialistes.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.