Traversée en catamaran : la liaison entre Lorient et Groix, ou le silence des bateaux à voile

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Article rédigé par France 2 - N. Corbard, Y. Etienne, J.-F. Barré - Édité par l'agence 6Médias
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En Bretagne, le transport de passagers à la voile continue de se développer. Après Quiberon et Concarneau, une nouvelle liaison assure les déplacements entre Lorient et l'île de Groix, en catamaran. Deux allers-retours par jour sont prévus pour les habitants et les touristes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Pour les passagers, c'est une petite aventure. On met les voiles direction l'île de Groix. Propulsés par une brise légère, c'est un moment hors du temps. Le cocon d'un instant entre l'île et le continent. "C'est tranquille, on voit la mer. Il y a du soleil. Et ça, c'est un peu comme un trampoline sur lequel on ne peut pas sauter dessus", livre Farell et Nathalie, des passagers venus de la région parisienne. "C'est ma première fois que je monte sur un bateau et je n'aurais jamais pensé que ce serait comme ça", s'extasie un futur moussaillon.

Un mode de transport qui séduit

"Je trouve ça original, puisqu'un catamaran, on a l'impression que c'est plus sportif, mais finalement, c'est aussi bien adapté pour les familles avec des bébés", se réjouit Virginia, dont c'est la première fois à bord d'un catamaran. Un transport plus familial et plus écologique, car l'ambition de cette nouvelle compagnie est de décarboner le transport de passagers.

"On va consommer à peu près dix fois moins de gasoil qu'un navire de taille équivalente, donc c'est déjà quand même pas mal. En fait, on n'a rien inventé, on refait juste ce que faisaient les anciens avec un outil un petit peu plus moderne", explique le capitaine et cofondateur de la compagnie Bag Hatoup, Simon Gougis, aux passagers. En quatre ans, Bag Hatoup est la troisième compagnie à proposer une liaison régulière à la voile vers les îles bretonnes.

"C'est quelque chose qui va se développer et je ne serais pas étonné que dans quelques années, il y ait plusieurs bateaux qui fassent ce type de liaison à la voile et que cela se développe sur d'autres destinations aussi", ajoute Simon Gougis. Une traversée qui coûte une dizaine d'euros de plus qu'un transport motorisé et qui prend aussi plus de temps. Le transport vélique est aussi plus amusant et séduit chaque année en Bretagne plus de 20 000 passagers.

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