Affaire Bétharram : les regrets de l'ancien juge d'instruction, pour qui "il aurait fallu aller plus loin"

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Article rédigé par France 2 - O.Longueval, J.Poissonnier, B.Six, B.Veran, A.Guillé-Epée, T.Breton, M.Selli, A.Lopez
France Télévisions

"Il était question de violence physique. Je ne me souviens pas qu'il y ait eu, le concernant à ce moment-là, des sévices à caractère sexuel", explique Christian Mirande à France Télévisions.

Après plus de 24 heures de garde à vue, un homme de 94 ans a été relâché et deux autres sont toujours entendus, jeudi 20 février. Selon les informations de France Télévisions, il s'agit d'anciens surveillants de Bétharram (Pyrenées-Atlantiques). L'un d'entre eux aurait déjà été mentionné dans une enquête menée en 1998. "Il était question de violence physique. Je ne me souviens pas qu'il y ait eu, le concernant à ce moment-là, des sévices à caractère sexuel", a déclaré Christian Mirande, ancien juge d'instruction en charge de l’affaire.

Une omerta au sein de l’école

Cette enquête portait à l'origine sur le père Carricart. Ce dernier était accusé de viol et s'est suicidé en 2000. L'enquête a alors été clôturée. "C'est vrai qu'il aurait fallu aller plus loin, mais je n'avais pas le cadre légal pour le faire", a déploré Christian Mirande. Le juge a reconnu une omerta au sein de l'école. Aujourd'hui, plusieurs témoignages assurent que des faits de violences et de viols auraient perduré pendant plusieurs années.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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