Pays basque : des orques attaquent un voilier français au large

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - C. Verove, D. Basier, T. Breton, S. Soula, C. Sénéchal, S. Fel, @RevelateursFTV, E. Noël - Édité par l'agence 6médias
France Télévisions

Grosse frayeur pour deux Français à bord d'un voilier au large du Pays basque espagnol. Le 21 juillet, leur bateau a été attaqué par des orques. Ces cétacés de la famille des dauphins ont bien endommagé la coque du bateau. Les plaisanciers n'ont pas été blessés.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Au large du Pays basque espagnol, des orques filmées ces derniers jours, ont semé la panique lundi 21 juillet. Elles ont heurté un navire français et ses occupants, deux sexagénaires, qui ont eu une belle frayeur. "Ils se sont fait attaquer par trois orques. Il m'a dit qu'elles faisaient à peu près la moitié de la taille du bateau, donc 5-6 mètres, et qu'elles sont venues jouer d'abord avec le safran, puis avec une écoute de génois, etc.", explique Mikel Garcia.

C'est en lançant un appel de détresse que les navigateurs français finissent par être secourus par la marine espagnole, qui les escorte jusqu'au port. Un scénario que d'autres plaisanciers disent redouter. "C'est un peu une de nos angoisses. C'est vraiment une attitude contre laquelle on ne peut rien faire", livre l'un d'eux.

Des bateaux qui gênent les orques ?

Ces rencontres sont rares dans la zone à cette période. En général, elles surviennent plus au sud, dans le détroit de Gibraltar. Ces dernières années, les orques viennent régulièrement bousculer les embarcations. Elles ne s'attaquent pas à l'homme, mais elles semblent s'amuser avec le safran, une partie immergée du bateau. C'est l'hypothèse d'une équipe de scientifiques après une expédition l'an dernier.

"Le safran serait particulièrement attrayant, ce serait un jeu qu'elles transmettraient à leurs congénères. L'autre hypothèse est qu'elles sont peut-être ennuyées par la présence des bateaux", développe Charlotte Curé, directrice de recherche bioacoustique au CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement). En cas de rencontre, il est recommandé aux navigateurs de ne pas s'arrêter et de laisser les orques trouver un autre passe-temps.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.