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Société : le fléau des injections clandestines de chirurgie esthétique

Publié le 20/11/2022 21:36 Mis à jour le 20/11/2022 21:43

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France 2 - A.Lay, C.Rigeade, J.Weyl V.Travers, @RevelateursFTV

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Les 18/35 ans se font davantage opérer pour des raisons esthétiques que les plus de 50 ans. Cette société de l’image à tout prix inquiète le monde médical et le monde judiciaire, qui sont de plus en plus confrontés à des affaires d’exercice illégal de la médecine.

Une quête de beauté qui se transforme en cauchemar. Sur les réseaux sociaux, il existe de nombreux témoignages de jeunes femmes avec des bouches nécrosées suite à des injections d’acide hyaluronique de façon sauvage. Ces jeunes filles ont pris rendez-vous sur les réseaux sociaux justement, pour, par exemple, augmenter le volume des lèvres, rendre un nez plus droit ou même refaire l’ovale du visage. Derrière ces comptes, se trouvent des femmes qui se disent cosmétologues ou esthéticiennes.

Une activité lucrative pourtant illégale

Le tarif minimum des prestations est de 130 euros, c’est deux fois moins cher que chez un médecin. Ces injections clandestines sont dangereuses et illégales. Seuls les chirurgiens esthétiques, les dermatologues et les médecins spécifiquement formés sont autorisés à les réaliser. Les conséquences peuvent être très graves. Le phénomène, apparu il y a deux ans, ne cesse de se développer. Cette activité peut rapporter jusqu’à 8 000 euros par mois. Les injectrices, des femmes entre 20 et 35 ans, encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.