Eurozapping : le gouvernement italien répond à François Bayrou

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Article rédigé par franceinfo - G. Dehlinger, V. Poulain. Édité par l'agence 6Médias
France Télévisions

Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du lundi 1er septembre.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

L'accusation de dumping fiscal ne passe pas en Italie. À Rome, les propos du Premier ministre français ne sont pas passés inaperçus. Immédiatement, Giorgia Meloni a fait savoir que la prospérité italienne découle d'abord de la stabilité de son gouvernement. Son vice-premier ministre, Matteo Salvini, a surenchéri : "À Paris, on est plutôt nerveux. Un jour, on convoque les ambassadeurs. Le lendemain, on attaque notre gouvernement à cause de son système fiscal."

Même l'opposition s'offusque. "L'Italie a légiféré contre le dumping fiscal depuis 2016. Ça a permis d'augmenter les rentrées d'argent et de faire revenir les talents", a ajouté Matteo Renzi, leader du parti Italia Viva. Avec une économie florissante et un taux de chômage à 6 %, l'Italie n'a pas l'intention de se laisser faire.

Durcissement de la politique migratoire en Grande-Bretane ?

Haro sur les hôtels de migrants en Grande-Bretagne. Après de nouvelles tensions devant les hébergements de migrants, le gouvernement travailliste durcit sa politique migratoire. Le Premier ministre, Keir Starmer veut fermer ces hôtels. "Je veux qu'ils soient vidés. J'ai été très clair là-dessus. Je comprends l'inquiétude des gens. La seule façon est de traiter les dossiers de renvoi le plus vite possible." Depuis le début de l'année, 29 000 migrants ont atteint les côtes britanniques. Pour le gouvernement travailliste, stopper ce flux est une question de survie.

La rentrée en Ukraine

Une cloche, des danses et un défilé militaire. Ces 2 700 enfants d'Irpin, au nord-ouest de Kiev, retrouvent les bancs de l'école, même si la guerre n'est jamais loin. "Il y aura à la fois du présentiel et de l'enseignement à distance pour des raisons de sécurité", explique une mère d'élève ; "Je veux que mes enfants étudient en Ukraine, car c'est notre terre", déclare une autre. D'après le directeur de l'établissement, sur les 400 enfants qui avaient fui à l'étranger, près de la moitié sont de retour.

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