"Complément d'enquête". Guerres de propagande, la France en première ligne

Publié le 15/04/2025 15:39 Mis à jour le 18/04/2025 09:15

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Complément d'enquête

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Fake news, attaques sur les réseaux sociaux, propagande, relais d'influence... le Kremlin mène une guerre d'un genre nouveau sur le territoire français : une véritable machine à désinformer. Plus inattendu, l’Azerbaïdjan est lui aussi accusé par le gouvernement français d’avoir attisé la révolte en Nouvelle-Calédonie en 2024. Qu'en est-il ?

Les images avaient profondément choqué, enflammant le débat public. A l’automne 2023, des étoiles de David étaient apparues sur les murs de dizaines d’immeubles à Paris et en banlieue. Les commanditaires selon la Direction générale de la sécurité intérieure : les services du renseignement russe.

En secret, le Kremlin mène contre la France une guerre d’un genre nouveau. Pour souffler sur les braises de nos divisions, de mystérieuses officines sont à la manœuvre.

Fake news, stratégies d’attaque sur les réseaux sociaux, "Complément d'enquête" a eu accès à des milliers de documents internes inédits qui lèvent le voile sur cette machine à désinformer.

Les journalistes ont découvert que pour faire passer leurs messages, ces agences de propagande ont identifié des relais d’influence, des personnalités publiques qu’elles jugent favorables à la Russie.

Des manipulations qui fragilisent la démocratie

Plus inattendu, un autre pays cherche à déstabiliser les autorités françaises : l’Azerbaïdjan. Cet Etat, perfusé à l’argent du gaz, est accusé par le gouvernement français d’avoir attisé la révolte en Nouvelle-Calédonie. En mai 2024, les émeutes ont causé la mort de 14 personnes, dont deux gendarmes, et provoqué plus de 2 milliards d’euros de dégâts.

Pourquoi ce petit pays du Caucase a-t-il jeté son dévolu sur ce territoire d’outre-mer ? Quelle est la réalité de cette ingérence ? Son rôle dans la crise calédonienne a-t-il été exagéré par la France ?

"Complément d’enquête" sur ces manipulations qui fragilisent notre démocratie.

Une enquête de Julie Benzoni et Valentine Watrin / FranceTV presse.

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