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Assurance chômage : "Bruno Le Maire attaque les chômeurs", fustige le porte-parole du RN

L'invité franceinfo soir Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 18h32

Le porte-parole du Rassemblement national réagit à la réduction de la durée d'indemnisation de l'assurance chômage proposée par le ministre de l'Économie.

Article rédigé par Bérengère Bonte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Thomas Ménagé, porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale, député du Loiret, en février 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Thomas Ménagé, porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale, député du Loiret, en février 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"On considère que Bruno Le Maire attaque les chômeurs parce qu'il ne cherche pas des économies là où il faudrait en trouver", fustige Thomas Ménagé, invité sur franceinfo lundi 18 mars. Le porte-parole du Rassemblement national réagit à la réduction de la durée d'indemnisation de l'assurance chômage proposée par le ministre de l'Économie. Le député RN du Loiret ajoute à propos de Bruno Le Maire : "il est peut-être plus occupé à sortir des livres, à penser à la suite, plutôt qu'à être pleinement aux côtés des Français".

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Thomas Ménagé comprend la logique selon laquelle réduire la durée d'indemnisation permettrait de motiver les demandeurs d’emploi à chercher activement du travail. Cependant, "on ne va pas sacrifier des dizaines de milliers de personnes qui cherchent du travail mais qui n'en trouvent pas", prenant l'exemple "des femmes qui, à partir de 55 ans, ne trouvent pas d'emploi".

Le porte-parole du RN propose "de s'attaquer à l'emploi des séniors et aux formations". Il ajoute qu'"il faut accompagner ceux qui veulent travailler dans notre pays et éviter de les stigmatiser comme [Bruno Le Maire] le fait aujourd'hui".

Concernant la baisse du chômage notable en France, Thomas Ménagé l'explique par des "bullshit jobs", soit des travailleurs pauvres, "de plus en plus nombreux". Selon le député, "il faut recréer de la richesse et des véritables emplois pour que les Français soient convaincus à la fin du mois qu'ils arriveront à vivre dignement après avoir payé leur essence ou fait leurs courses".

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