Budget : "On devra faire des concessions", admet Roland Lescure, affirmant que Sébastien Lecornu peut "réussir"

Le député Renaissance des Français de l'étranger et ancien ministre de l'Industrie était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 12 septembre 2025.

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Roland Lescure, député Renaissance des Français d'Amérique du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale, sur franceinfo le 12 septembre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Roland Lescure, député Renaissance des Français d'Amérique du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale, sur franceinfo le 12 septembre 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Roland Lescure, député Renaissance des Français de l'étranger et ancien ministre de l'Industrie, était l'invité du "8h30 franceinfo" vendredi 12 septembre 2025. Il répondait aux questions de Mathilde Siraud et Hadrien Bect. 

"Il faudra faire des concessions, c'est clair", affirme Roland Lescure. Le député a bon espoir : "On a la bonne méthode et la bonne personne, estime-t-il à propos du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu. Ensuite, est-ce qu'il va réussir ? Moi, je l'espère et je pense que c'est possible".



"C'est une négociation", rappelle Roland Lescure, qui admet que le Premier ministre devra "donner des gages". Par exemple, abandonner la suppression de deux jours fériés proposée par François Bayrou dans son projet de budget. Une mesure qui faisait "l'unanimité contre elle", selon les mots du vice-président de l'Assemblée nationale.

Roland Lescure évoque ensuite la taxe Zucman, "contreproductive" et "inopérante telle qu'elle est présentée aujourd'hui". Il appelle toutefois les différents partis au dialogue.

"Si on passe notre temps à mettre des lignes rouges partout, on n'y arrivera pas."

Roland Lescure

à franceinfo



"Il faut voter un budget et faire en sorte qu'en France, on innove, on croisse, on crée de l'emploi", poursuit le député, appelant à éviter la dissolution.

Des négociations qui se feront avec ceux qui sont prêts à discuter : "Il faut compter sans le Rassemblement national. En censurant François Bayrou, après avoir censuré très vite Michel Barnier pour des raisons tactiques, ils nous ont donné la couleur".

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