La condamnation de Nicolas Sarkozy, le rapport sur France Télévisions, son départ de la Cour des comptes... Le "8h30 franceinfo" de Pierre Moscovici

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Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes , était l’invité du "8h30 franceinfo", vendredi 26 septembre 2025

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Publié le 26/09/2025 10:50

Temps de lecture : 2min

Pierre Moscovici était l'invité de franceinfo le 26 septembre 2025 (FRANCEINFO / RADIO France)

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes , était l’invité du "8h30 franceinfo", vendredi 26 septembre 2025. La condamnation de Nicolas Sarkozy, son départ de la Cour des comptes, le rapport sur France Télévisions... Il répondait aux questions d'Hadrien Bect et Mathilde Siraud.

"Un président de la République qui dort en prison, ce n'est pas banal"

"Un président de la République qui dort en prison, ce n'est pas banal", réagit ce vendredi sur franceinfo Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes, après la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison avec incarcération prochaine dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. "Évidemment c'est un choc", ajoute-t-il, mais "c'est aussi, selon lui, un symptôme de toute une série de dérèglements qu'il faut traiter à un moment donné".

🔴Remise en cause de la justice ➡️”La démocratie est menacée partout dans le monde. Quand on commence dans un pays à attaquer les médias ou la justice, c’est le début d’une dérive. C’est la démocratie qui s'efface et qui un moment donné se trouve éliminé”, alerte Pierre Moscovici pic.twitter.com/b314X4keU2
— franceinfo (@franceinfo) September 26, 2025

Le rapport de la Cour des comptes sur France Télévisions est un "plaidoyer pour le service public"

Pierre Moscovici assure, ce vendredi sur franceinfo, que le rapport de la Cour des comptes qui pointe la situation financière "critique" de France Télévisions est "un plaidoyer pour le service public." "Non ce n'est pas du tout quelque chose qui encourage à la privatisation, au contraire, ça encourage au renforcement du service public", ajoute-t-il. À l'ère des fake news, il considère que "le service public de l'audiovisuel est vital pour une démocratie comme la nôtre".

"La situation de l'entreprise est difficile, qu'il s'agisse de ses capitaux propres ou de ses déficits d'exploitation", développe Pierre Moscovici. "Nous nous tournons vers la tutelle, c'est-à-dire l'État en lui disant qu'il faut absolument permettre de rétablir cette situation capitalistique puisque c'est l'État qui est actionnaire de France Télévisions."

Son départ : "Peut-être est-ce le temps d'une femme"

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes "jusqu'au 31 décembre" 2025, cédera sa place "sereinement". Il a annoncé son départ de façon anticipée, alors que son mandat devait prendre fin en septembre 2026. "Il n'est jamais mauvais d'anticiper, parfois de surprendre aussi et surtout, de laisser la place à d'autres", assure-t-il sur franceinfo ce vendredi.

"Peut-être est-ce le temps d'une femme parce que je constate dans la galerie des portraits de la Cour des Comptes qu'il y a eu 36 premiers présidents et aucune première présidente", ajoute Pierre Moscovici, sans donner de nom concernant son futur successeur, car "c'est le Président qui choisira".