Racisme dans la société, obligation de modération des plateformes... Le "8h30 franceinfo" d'Aurore Bergé

La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations était l'invitée du "8h30 franceinfo", mardi 3 juin 2025.

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Aurore Bergé, ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, sur franceinfo, le 3 juin 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Aurore Bergé, ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, sur franceinfo, le 3 juin 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations, était l'invitée du "8h30 franceinfo", mardi 3 juin 2025. Meurtre raciste dans le Var, modération par les plateformes sur les réseaux sociaux... Elle répondait aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis. 

Meurtre raciste dans le Var : l'État "se mobilise contre toutes les formes de haine"


"Je crois qu'il n'y a heureusement pas de banalisation de la violence raciste, parce qu'on a un État qui se mobilise contre toutes les formes de haine, et qui ne trie pas, qui ne hiérarchise pas", affirme Aurore Bergé. Mardi le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, se rendra à 10h à l'ambassade de Tunisie, à Paris, après le meurtre, samedi, d'un homme de nationalité tunisienne dans le Var. Le Pnat s'est saisi de l'enquête.

"Oui, on a des discours de haine qui sont diffusés et propagés", admet la ministre, "mais on a une République qui tient, un État qui tient et qui combat toutes les formes de haine sans hiérarchie".

Modération sur les réseaux sociaux : "Il faut des règles claires"

"On ne peut pas avoir un permis à avoir des propos racistes ou antisémites", juge Aurore Bergé. Lundi, elle a exigé que les réseaux sociaux lui présentent des "règles claires" concernant le bannissement des utilisateurs diffusant des contenus problématiques, brandissant la menace de sanctions.

Les grandes entreprises du numérique ont longtemps "été considérées comme de simples hébergeurs techniques", explique la ministre. Mais aujourd'hui, "ils ne peuvent plus se ranger derrière l'irresponsabilité et il faut des règles claires. On ne peut pas avoir un permis à avoir des propos racistes ou antisémites", affirme-t-elle.

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