Suppression de deux jours fériés : "Monsieur Bayrou plane complètement", selon le député LFI Antoine Léaument

Antoine Léaument, député LFI de l'Essonne, était l'invité du "8h30 franceinfo" mardi 12 août.

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Antoine Léaument, député LFI de l'Essonne, était l'invité du "8h30 franceinfo" mardi 12 août (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Antoine Léaument, député LFI de l'Essonne, était l'invité du "8h30 franceinfo" mardi 12 août (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Antoine Léaument, député LFI de l'Essonne était l'invité du "8h30 franceinfo" mardi 12 août. Il évoque le budget 2026 et en particulier la suppression des jours fériés de la France avec Solène Cressant et Renaud Blanc.

Suppression de deux jours fériés : "Ces gens sont hors sol"

"C'est inacceptable, c'est odieux, ces gens sont hors sol, monsieur Bayrou plane complètement", a fustigé Antoine Léaument, député La France insoumise (LFI) de l'Essonne, sur franceinfo alors que le gouvernement propose de supprimer deux jours fériés dans son budget 2026. "Monsieur Bayrou vient en nous disant : 'Bon, on a fait des cadeaux aux plus riches et maintenant, c'est tout le monde qui doit payer pour les plus riches'. Mais qui peut être d'accord avec ça ?", s'interroge Antoine Léaument. "Qui peut être d'accord avec le fait qu'on aille travailler deux jours de plus non payés ? Parce que c'est de ça dont il s'agit. Deux jours de plus non payés, pour payer les cadeaux faits aux plus riches", dénonce-t-il. 

Pour rééquilibrer le budget, "il faut "supprimer les caeeaux fiscaux"

Le gouvernement propose, "comme exemple" le "lundi de Pâques" et le "8-Mai", deux jours actuellement payés, mais non travaillés qui deviendraient deux jours toujours payés, mais travaillés pour les salariés du public comme du privé. Antoine Léaument est contre la suppression de jours fériés et propose plutôt de supprimer les "cadeaux fiscaux".

"On pourrait trouver 62 milliards si on enlevait les cadeaux fiscaux qui ont été faits par Emmanuel Macron depuis 2017. Si on les enlevait, notamment la suppression de l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune), aujourd'hui, on serait sous les 3% de déficit", affirme le député de l'Essonne. "Si on enlevait tous les cadeaux fiscaux depuis 2014, c'est-à-dire depuis François Hollande, il y aurait 450 milliards en plus dans les caisses de l'État", poursuit-il, se basant sur un calcul réalisé par l'association altermondialiste Attac. "Ça voudrait dire qu'à l'heure actuelle, la dette de la France serait à 97,7 % du PIB, soit moins que quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir", avance-t-il.

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