Une start-up américaine développe un robot tatoueur doté d'un niveau de précision inédit
À Austin, au Texas, la start-up Blackdot a annoncé le lancement officiel de son robot tatoueur, le 12 octobre 2023. Les aiguilles font la taille d’un cheveu et sont capables de reproduire de petits tatouages bourrés de détails.
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Dans les semaines qui viennent va ouvrir la première boutique de la start-up Blackdot. Ce sera à Austin aux États-Unis. Comme d’habitude on commencera par choisir un dessin ou une œuvre d’un artiste dans un catalogue. Mais ensuite, au lieu de passer sous l’aiguille du maître tatoueur. On va vous installer sous un bras articulé. Avec au bout, une sorte d’imprimante avec des dizaines de micro-aiguilles qui vont vous injecter l’encre sous la peau.
Cela reste un véritable tatouage : on perce la peau, ça fait mal et c’est permanent. Sauf que ce n’est plus un être humain, mais une machine qui accomplit le travail. Des artistes proposent déjà des modèles de tatouages compatibles avec ce nouveau robot tatoueur, comme Tyler Hobbs.
Les aiguilles font la taille d’un cheveu. On peut atteindre un niveau de précision inédit. Avec de tout petits tatouages bourrés de détails presque impossibles à réaliser à la main. Ce n’est pas par hasard si les tatouages sont souvent très grands. C’est parce que c’est plus facile à faire.
La promesse de cette machine est donc de garantir que quelle que soit la complexité du dessin, il sera toujours reproduit à l’identique avec une qualité irréprochable. L’objectif est même de créer un nouveau modèle économique où n’importe quel artiste pourrait proposer son œuvre sous forme de tatouage. Le tout, avec une traçabilité qui permettrait de créer des éditions limitées ou des designs exclusifs que l’on est sûr d’être le seul à posséder.
Un français sur cinq est tatoué
Le marché du tatouage a explosé ces dernières années. On l’évalue désormais à près de deux milliards d’euros. Donc évidemment, cela attire les start-up technologiques. De plus en plus de Français sont tatoués : un sur cinq selon les dernières statistiques. Aux États-Unis, c’est encore plus : un Américain sur trois. Le tatouage a donc presque gagné la bataille de l’acceptation sociale. Aujourd’hui, on a des encres temporaires. On cherche à éviter les mauvaises surprises avec des robots. Beaucoup de gens craignent d’avoir mal ou tout simplement peur des aiguilles. Et cela reste l’un des principaux freins au tatouage avec toujours, évidemment, l’image que cela renvoie.
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