Application de rencontre : une plateforme trie ses utilisateurs en fonction de leur capacité à rembourser emprunts et crédits
L'application "Score" se base sur le "credit score" américain pour permettre à ses clients d'accéder à son contenu.
Score, une nouvelle application de rencontre lancée pour la Saint-Valentin 2024, propose une alternative gratuite à la version premium américaine de Tinder. Celle-ci est accessible, aux États-Unis, en payant 499 dollars par mois, ce qui exclut forcément une partie de ses utilisateurs. Score, elle se base sur la capacité des inscirts à payer leurs dettes.
Ce concept concerne chaque Américain, qui est noté sur sa capacité à rembourser ses emprunts et ses crédits en temps et en heure. Les institutions financières, mais pas seulement, s'appuient en partie sur ce "score" pour déterminer un taux d'intérêt. Il existe des techniques pour faire monter ce score, mais elles se résument à peu près toutes à la même chose, à savoir payer ce que l'on doit.
Consulter, trop régulièrement son score sur les sites qui le permettent peut d'ailleurs le réduire. Cela peut paraître infantilisant ou scandaleux, mais ce système existe et aucun adulte américain n'échappe à cette réalité. L'Américain moyen a un "credit score" de 716. Le score parfait étant de 850. Pour être admis sur l'application, il faut un minimum de 675, et si la personne n'est pas acceptée, elle reçoit des conseils sur la manière d'améliorer son score.
Faire le tri des profils
Une fois qu'un utilisateur a été accepté, son résultat ne compte plus réellement, puisqu'il n'apparaît pas sur le profil. Le message étant passé puisque si on est sur l'application, cela signifie qu'on a un certain sens des responsabilités sur le plan financier. Statistiquement, les personnes avec un bon "credit score" seraient plus intéressées par des relations longue durée.
Pour le reste, l'application fonctionne comme les autres sites de rencontres, les utilisateurs balayent les profils vers la gauche ou vers la droite selon ses goûts. Les créateurs de cette application, Neon Money Club, une firme de la FinTech, la tech financière, estiment que trop souvent, les questions d'argent passent au second plan lors d'une rencontre. Or, les problèmes financiers figureraient parmi les principales raisons d'une séparation et un quart des couples considère l'argent comme un problème central dans une relation.
En revanche, cette application ne va pas durer, elle disparaîtra du marché au mois de mai 2024. Neon Money Club appelle ça une "pop-up experience", de la même manière que ces boutiques éphémères qui surgissent de temps en temps. L'application sert surtout de pub pour cette entreprise lancée en 2021, qui a levé 150 millions de dollars et noué un partenariat avec American Express, pour sa carte de crédit appelée "Cream Card".
Dans un monde de la FinTech, qui manque de diversité, il est à signaler que les fondateurs du Neon Money Club sont noirs. Or, leur application a justement été critiquée parce qu'elle risque d'exclure des Américains noirs et hispaniques, qui ont plus de chance que les autres d'avoir un "credit score" inférieur à 640.
À regarder
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Vol d’or au Muséum : une femme mise en examen
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter