Le chômage partiel va être moins généreux à partir du 1er février mais les acomptes sur salaires seront facilités par les applis
Pour beaucoup de salariés, les fins de mois vont donc être plus difficiles. Des applications se développent justement pour faciliter les acomptes sur salaires.
L’une des applications françaises, vient de lever 500 000 euros pour se développer. Stairwage n’a pas attendu la crise sanitaire pour se lancer, mais disons que le contexte lui profite. Les salariés en chômage partiel ne vont plus toucher 84% de leur salaire net, comme encore aujourd’hui, mais 72%. Certains employeurs vont compenser la différence, mais pas tous. Pour boucler ces fins de mois difficiles, il y a désormais des solutions digitales, qui passent par le téléphone portable. Le système de l’acompte sur salaire n’est pas nouveau. Il permet à un salarié de toucher les heures qu’il a déjà effectuées dans le mois, sans attendre la paie. L’employeur ne peut pas refuser de verser un acompte sur salaire, à la différence d’une avance sur salaire qui est le versement d’un salaire par anticipation, sans que les heures aient été faites. Il faut aller voir le service des ressources humaines ou le service paie. Expliquer son cas. Compliqué, voire humiliant.
C’est là qu’interviennent les applis. La start-up Stairwage est en fait un service que les entreprises offrent à leurs salariés. En deux clics, assure-t-elle, on peut débloquer une somme correspondant à un salaire déjà acquis, sans avoir à plaider sa cause devant sa hiérarchie. Pour le salarié, ça ne coûte rien. C’est l’entreprise qui paie, comme un service qu’elle offre à son personnel. L’appli se veut aussi être un coach financier, qui permet de voir l’état de son compte en banque et le montant du salaire acquis en temps réel. D’autres start-up, comme Rosaly ou Sherwood, se sont tout récemment lancées sur ce marché.
Les pays anglo-saxons en avance
La notion d’acompte sur salaire est bien plus connue et pratiquée au Royaume-Uni et surtout aux États-Unis. Des applis comme Earnin, Dave, Rain ou Brigit ont été récemment téléchargées des millions de fois, selon le New York Times. Certaines sont offertes par les entreprises, d’autres sont totalement sous le contrôle du salarié, et fonctionnent comme un prêteur. On obtient une avance de la part de l’appli, qui se fait rembourser par l’employeur. Au final, des montants de frais qui paraissent minimes. Mais, comme le relève Le New York Times, cité par 20 minutes, une avance de 100 dollars cinq jours avant la paie avec cinq dollars de frais, ça revient à appliquer un taux annuel de 365%. Les applis françaises ne fonctionnent heureusement pas sur ce système.
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