Francesco Rivella, le chimiste derrière l’invention du Nutella est décédé à 97 ans

Son invention a permis au groupe Ferrero de devenir un géant mondial.

Article rédigé par Marie Dupin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Francesco Rivella, chimiste et non cuisinier, a eu l’idée de la célèbre recette du Nutella. (CAPTURE D'ECRAN X)
Francesco Rivella, chimiste et non cuisinier, a eu l’idée de la célèbre recette du Nutella. (CAPTURE D'ECRAN X)

Francesco Rivella, le chimiste à l’origine de la célèbre pâte à tartiner Nutella, est décédé vendredi 14 février à 97 ans. Bien que peu connu du grand public, il est pourtant l’inventeur de l’un des produits sucrés les plus célèbres au monde. C’est lui, Francesco Rivella, chimiste et non cuisinier, qui a eu l’idée de la célèbre recette du Nutella. En 1964, il cherche à donner un nouveau souffle à l’ancêtre du Nutella, le SuperCrema. C’est également lui qui a trouvé son nom, en associant "nut", la noisette en anglais, et le suffixe "ella", pour une touche italienne. Le succès est immédiat, et il devient rapidement un proche de la famille Ferrero. Il gravit tous les échelons de l’entreprise, où il passera 40 ans de carrière, jusqu’à en devenir directeur adjoint de la recherche.

Les Français grands consommateurs

C’est un peu grâce à lui que le groupe Ferrero est devenu un géant mondial. Grâce à lui, mais aussi grâce aux Français, plus grands consommateurs de Nutella au monde, devant les Allemands et les Italiens. Il s’agit d’une véritable passion française pour une recette encore aujourd’hui tenue secrète, bien que ses ingrédients soient connus : des noisettes, en petite quantité, du sucre, en très grande quantité – plus de la moitié du pot –, et bien sûr de l’huile de palme, qui lui confère sa texture lisse et crémeuse. Un pot de Nutella contient 17% d’huile de palme, ce qui implique une importante consommation de ressources naturelles. Il faut en effet de nombreux palmiers à huile pour produire un million de pots de Nutella par jour, rien qu’en France. Cela représente 80 000 tonnes par an, soit plus d’un quart de la consommation mondiale d’un produit qui n’a peut-être jamais aussi bien mérité son surnom de "petit plaisir coupable".

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