L’histoire du sapin moche d’Oslo
C’est l’AFP qui raconte cette histoire qui remonte à la Seconde Guerre mondiale.
Lorsque les nazis envahissent la Norvège en avril 1940, le roi Haakon trouve refuge à Londres. À la sortie de la guerre, en 1947, la ville d’Oslo décide d’envoyer un sapin à Londres en remerciement, un "geste de gratitude" renouvelé depuis cette date d’année en année, comme l’a rappelé fin novembre la maire d’Oslo après avoir porté les premiers coups de scie à un sapin septuagénaire.
De la ceinture verte d'Oslo, le sapin a ensuite été, comme ses prédécesseurs depuis plus de 60 ans, transporté jusqu'à la place animée de Trafalgar square à Londres, symbole d’une belle amitié renouvelée entre deux pays ayant su se tendre la main au pire moment de l’histoire. Une belle histoire de Noël.
Un symbole moqué
Quoique... de nombreux internautes se moquent du sapin. "Hirsute", "famélique", "anémique", "est-on entré en guerre avec la Norvège ?"… Chaque année, c’est pareil. Sur les réseaux les Britanniques, les sapins d’Oslo sont égratignés. Certains les comparent à une tour 5G déguisée en arbre, à un poulet à moitié plumé ou encore à un concombre.
Il faut dire qu’avant de pouvoir trôner sur Trafalgar Square, le conifère a été balloté pendant plusieurs jours de camion en bateau puis de nouveau en camion, passant d’un froid sec nordique à un air marin salé puis au climat anglais, humide et tempéré. Et il ne manque jamais de se casser au passage quelques branches avec des épines qui se dévitalisent. D’ailleurs il y a toujours quelques branches supplémentaires qui font partie du voyage, pour remplumer son tronc à l’arrivée.
Pour sa défense, l’ambassadrice britannique à Oslo rappelle que, s’il n’est pas 100% parfait, ce qui le rend si spécial, c’est qu’il a poussé dans une forêt norvégienne. La ville d’Oslo envisage toutefois d’abandonner à partir de l’an prochain cette coutume à cause de son coût environnemental. Renoncer à une tradition mais laisser de vieux conifères qui ne demandent que ça continuer de s'enraciner à leur place, sur les collines enneigées d'Oslo, est-ce que ce ne serait pas ça, l'esprit de Noël ?
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter