La face cachée des arêtes de poisson à Lyon : la visite virtuelle des galeries souterraines
À Lyon, sous la colline de la Croix Rousse, se cache un étrange réseau souterrain en forme d’arêtes de poison, interdit au public. C’est l’une des plus grandes énigmes historiques de la ville. Franceinfo a pu le visiter.
Ces célèbres galeries en forme d'arêtes de poisson vieilles de 2 000 ans, n’ont aucun autre équivalent dans le monde antique, et continuent de fasciner des milliers de Lyonnais. Pour tous les curieux de Lyon ou d'ailleurs, bonne nouvelle : à partir du 20 septembre prochain, elles seront en quelque sorte accessibles au grand public. Non pas en décor réel, mais grâce à une visite virtuelle financée par le budget participatif de la ville. Une idée "d'un Lyonnais qui habite la ville, raconte Nais Novat, du pôle médiation et développement culturel au service archéologique de la ville de Lyon, c’est le projet de visite virtuelle des arêtes de poisson qui a recueilli le plus de votes par le numérique."
Découvrir et protéger
Cette visite permettra d’entrer dans les arêtes, d’en découvrir quelques tronçons, et de comprendre les particularités du lieu à travers un parcours immersif, accessible depuis n’importe quel ordinateur, à la manière des visites virtuelles proposées par de nombreux monuments, comme le Château de Versailles.
"Une occasion de partager toutes les connaissances qu'on récolte au fil du temps"
Nais Novat, du pôle médiation du service archéologique de la ville de Lyonà franceinfo
C'est aussi un moyen de satisfaire sa curiosité sans abîmer le site :"Ça me flatte que les gens s'intéressent à ces vestiges, mais il y a le revers de la médaille, admet Tony Silvino, archéologue. Trop de gens s'infiltrent ici. Même si parmi eux il y a des gens bienveillants, ils dégradent le site. Il est très important de le préserver, c'est notre mission."
Ce dédale souterrain alimente encore les fantasmes et donne lieu parfois à des théories complotistes. Cette visite virtuelle pourra aussi, en apportant des preuves scientifiques, calmer les théories les plus folkloriques. Tutes ces questions restées sans réponses représentent-elles une frustration ? "Oui un peu", répond l’archéologue. Mais c'est aussi ça qui est excitant parce que si on savait tout, on serait vite un peu blasés."
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