Scandale de la viande de cheval : sait-on vraiment ce qu'il y a dans nos assiettes ?
Deux ans après ce scandale alimentaire qui a touché l'Europe, la justice vient de condamner un grossiste néerlandais accusé d'avoir fait passer de la viande de cheval pour du bœuf.
Près de 300 tonnes de viande de cheval étiquetées comme du bœuf et vendues un peu partout en Europe. Le scandale alimentaire avait éclaté au grand jour début 2013, jusqu'en France. Tout a commencé quand en Irlande, les autorités ont découvert de la viande de cheval dans des plats préparés, lasagnes, moussaka et hachis-parmentier pourtant étiquetés "pur bœuf". Les produits ont été vendus au Royaume-Uni et dans d’autres pays d’Europe. Dans la foulée, le négociant néerlandais Willy Selten avait été arrêté au mois de mai 2013. Le procès de ce négociant en viande accusé de fraude et de falsification de documents s’est ouvert mardi dernier à Bois-le-Duc aux Pays-Bas. Dans une interview à l’agence de presse néerlandaise ANP, plaidant la bonne foi, il déclare n’avoir pas vendu intentionnellement de la viande de cheval estampillée comme bœuf, reconnaissant toutefois de possibles erreurs de gestion. Le tribunal a condamné aujourd'hui Willy Selten à deux ans et demi de prison. Il peut faire appel de la décision.
Mieux tracer l'origine des produits
Ce scandale avait mis en lumière les problèmes d’étiquetage et d’origine des produits qui se retrouvent sur les étals des supermarchés puis dans l'assiette des consommateurs. Depuis le 1er avril 2015, il est devenu obligatoire pour les pays de l’Union Européenne d’utiliser un nouvel étiquetage pour faire apparaître l’origine de la viande de bœuf, de mouton, de porc et des volailles, qu’elle soit emballée, fraîche ou surgelée. Une transparence pourtant critiquée : cette nouvelle règle ne s’applique pas pour les plats préparés.
Est-on vraiment sûr de ce qu’il y a dans nos assiettes et dans nos supermarchés ? Kawtar, Nabil et Derrick, élèves en sixième au collège Fabien de Saint-Denis, s’interrogent sur ce qu’ils mangent, à la cantine ou à la maison. Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC-Que Choisir leur répond.
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