La question de la levée de l'anonymat dans les accouchements sous X dans "franceinfo et vous" du vendredi 30 mai 2025

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
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"franceinfo et vous". (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
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Vendredi 30 mai a lieu la Journée mondiale pour le droit aux origines. La France est un des rares pays occidentaux à autoriser les accouchements sous X. Chaque année, entre 500 et 600 bébés naissent ainsi dans ce secret total, ce qui peut apporter d'importantes souffrances pour les enfants lorsqu'ils grandissent sans rien savoir de leurs origines.

Plusieurs voix s'élèvent aujourd'hui, dont celle de la haute-commissaire à l'enfance, pour une modification de la loi. Et pour se diriger vers ce qu'on appelle des "accouchements dans la discrétion", qui conserverait l'anonymat complet de la mère jusqu'aux 18 ans de l'enfant.

Le sujet suscite des réactions d'auditeurs, comme celle-ci : "Ce serait un singulier paradoxe que d'autoriser l'identification des "nés sous X", et de persister à interdire les tests ADN." Ou encore, Marie se demande : "Rechercher ses parents biologiques n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux pour la santé mentale. Pourquoi risquer d'être rejeté(e) une deuxième fois et s'exposer à une souffrance encore plus grande ?"

Notre invitée est Claire Pian, fondatrice du média Adopté.e.s. Elle est née sous X en 1999 et, faute d'informations disponibles par une voie institutionnelle, elle a pu retrouver une partie de "sa famille" grâce à un test ADN fait à l'étranger. Elle répond aux auditeurs, distinguant bien l'envie et le besoin de connaître ses racines du fait de rencontrer ces "parents", ce que peu d'enfants adoptés font ou veulent faire en réalité.

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