Une hausse des dons d'organes en 2024 et un manque de reconnaissance dans franceinfo et vous du jeudi 13 février 2025

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Article rédigé par franceinfo
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"franceinfo et vous" (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
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Aujourd’hui, beaucoup de questions d’auditeurs sur le don d’organe. L’occasion pour Solenne Le Hen, spécialiste santé à la rédaction de franceinfo, de revenir sur le bilan 2024 des greffes réalisé par l’Agence de la biomédecine. La France a dépassé le seuil des 6 000 greffes, "soit une haute de 400 greffes", précise Solenne Le Hen avec "davantage de donneurs en état de mort encéphalique, davantage de donneurs vivants aussi". Elle insiste sur le fait qu’on "a jamais autant greffé de foie, de pancréas, de double organes à la fois : cœur et poumon en même temps. Jamais autant greffé de tissus comme la cornée, les veines ou les valves cardiaques". Le nombre de malade décédés qui attendaient une greffe a diminué de 10%. Malgré tout, 852 patients sont décédés faute d’avoir pu bénéficier d’une greffe.  

 Un manque de reconnaissance 

Hubert témoigne à propos du manque de reconnaissance envers les donneurs d’organes : "En 2022, à 56 ans, j'ai donné un rein à mon épouse en insuffisance rénale terminale. En 2023, avec un rein en moins et après la réforme des retraites, je dois travailler plus pour atteindre l'âge légal. Quel manque de reconnaissance". Bruno Lamothe, chargé de plaidoyer au sein de l’association Renaloos (association de patients atteints de maladies rénales) souligne le travail qu’il reste à faire à l’égard des personnes qui ont fait un don d’organe. Hubert nous dit aussi "J’ai donné un rein à ma femme, le meilleur traitement thérapeutique pour mon épouse". Bruno Lamothe insiste sur le don d’organe comme étant la meilleure solution : "le don d’organe, ça permet une greffe donc c’est la meilleure solution par rapport à la dialyse, c’est la solution qui coûte le moins cher et le don d’organe vivant est de meilleur qualité". Le don d’organe de son vivant représente aujourd’hui 16% des greffes de rein. 

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