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Info médias. Nicolas Vescovacci : "Quand on regarde de trop près les affaires de Vincent Bolloré, sa seule réponse est d’attaquer en diffamation"

Info médias Célyne Baÿt-Darcourt Du lundi au vendredi à 9h50 et 16h20

Le livre "Vincent tout puissant" aux éditions Jean-Claude Lattès vient de sortir et révèle certaines pratiques du puissant patron qu'est Vincent Bolloré. Son auteur, Nicolas Vescovacci, était l'invité de franceinfo.

franceinfo, Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 19/02/2018 15:23

Temps de lecture : 1min

Nicolas Vescovacci, co-auteur du livre "Vincent tout-puissant".  (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE) — Nicolas Vescovacci, co-auteur du livre "Vincent tout-puissant". (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

Nicolas Vescovacci est journaliste d'investigation, notamment pour Envoyé Spécial ou Cash Investigation et il co-signe avec Jean-Pierre Canet le livre Vincent Tout-Puissant chez Jean-Claude Lattès. Vincent, c'est Vincent Bolloré. "C'est un patron tout puissant qui règne sur un empire familial depuis le début des années 1980, explique Nicolas Vescovacci. Il a construit petit à petit, à partir d'un groupe en faillite sa toute puissance en rachetant des entreprises, tout simplement.Jusqu'à racheter il n'y a pas si longtemps que cela le groupe Vivendi, l'un des premiers groupes de médias au monde."

Si on s'est penchés sur lui, c'est parce qu'il s'était attaqué à nous, en fait

Nicolas Vescovacci
sur franceinfo

"Viencent Bolloré m'a envoyé un huissier à mon domicile pour me réclamer, non pas lui mais le groupe Vivendi, 700 000 euros de dommages et intérêts pour lui avoir simplement envoyé des questions alors que l'enquête n'était même pas publiée, assure Nicolas Vescovacci. C'est une attaque préventive inédite. Les avocats du droits de la presse que j'ai consultés n'ont jamais vu une attaque pareille..." "Depuis quelques années on a l'impression que Vincent Bolloré est véritablement tout puissant et qu'il n'accepte aucune critique ni de la part de ses employés ni de l'exterieur et quand on regarde de trop près ses affaires, notamment en Afrique, sa seule réponse est d’attaquer en diffamation."