Les femmes en séries. "Ma sorcière bien-aimée"
Cette semaine, on dresse l'histoire des séries qui ont changé l’image de la femme. "Ma sorcière bien-aimée" fait partie de ces sitcoms américains populaires dans les années 50 et 60.
C’est le stéréotype même de l’héroïne de série dans les années 60. Ménagère, femme au foyer, les longs cheveux blonds laqués, en mini-jupe, des bonnes manières à revendre. Elle forme un charmant couple bourgeois dans une banlieue pavillonnaire américaine avec Jean-Pierre, brillant mais pas très folichon publicitaire à cheval sur les principes. Seule entorse : Samantha peut dresser la table en un seul claquement de doigts et faire apparaître le rôti qui fume en bougeant son bout du nez en trompette. Car c’est une sorcière. Son mari a découvert ses dons le soir des noces et refuse qu’elle use de ses pouvoirs. En sa présence, elle passe l’aspirateur. Mais le dos tourné, elle reprend du service, se transporte dans un lieu ou exauce ses vœux les plus chers.
Ma sorcière bien-aimée fait partie de ces sitcoms américains populaires dans les années 50 et 60 : des histoires de couples modèles et de femme au foyer compliquées par belles-mères et voisins. La mère de Samantha s’amuse à transformer à volonté le mari en chimpanzé ou dinde. Une tante se mélange dans les formules magiques et fait apparaître dans le salon le monstre du Loch Ness. La voisine est une véritable commère.
252 épisodes tournés en huit ans
Dans le rôle de Samantha, Elizabeth Montgomery déborde de malice avec son air rieur et tient déjà tête à son mari. Agnes Moorehead incarne une belle-mère acariâtre. La série est créée en 1964 aux studios Columbia. On s’inspire du film américain de René Clair Ma femme est une sorcière. Ma sorcière bien-aimée durera huit ans, avec pas moins de 252 épisodes.
Derrière le portrait de la femme au foyer, l’émancipation surgit face à la normalité du mari. D’ailleurs, dans le générique en forme de dessin animé, Samantha transforme son mari en chat. Marvel a rendu hommage à Ma sorcière bien-aimée dans sa première série WandaVision, chronique au départ d’un couple idéal dans les années 50 dont la vie se fendille face à la réalité. Cette fois, la femme prendra bien le pouvoir.
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