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Roms : Philippot appelle Copé à "faire le ménage chez lui"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Invité de France Info ce jeudi matin, Florian Philippot, le vice-président du FN, a réagi à la polémique autour des déclarations du maire UMP de Roquebrune-sur-Argens sur les Roms en invitant Jean-François Copé à "faire le ménage chez lui".

franceinfo

Radio France

Publié le 05/12/2013 08:02 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 2min

Le FN qui a exclu mardi trois de ses candidats auteurs de déclarations douteuses s'est moqué ce jeudi matin de la lenteur de la réaction de l'UMP après les déclarations du maire de Roquebrune-sur-Argens. Selon des propos diffusés par Médiapart, Luc Jousse a regretté que les secours aient été appelés "trop tôt " pour éteindre un incendie qui s'était déclenché dans un camp de Roms.

"Monsieur Copé, il joue souvent au Harlem Désir à donner des leçons à tout le monde. Et bien qu'il s'applique à lui-même ses leçons. Qu'il demande à cet élu de quitter son poste. Je suis même étonné que l'UMP l'ait investi..." , a déclaré le vice-président du FN avant de citer les rapports et enquêtes qui visent cet élu. Et d'inviter drôlement "monsieur Copé à tourner sept fois sa langue dans sa poche avant de donner des leçons de morale à tout le monde" .

"Le ménage, nous on le fait. On agit tout de suite"

Et Florent Philippot est revenu sur l'exclusion de trois candidats du FN : "Cela
concerne trois adhérents sur 80.000. Ce qui ne pointe en rien la responsabilité
du parti. On aimerait que les autres partis réagissent avec la même rapidité,
la même détermination. Ce qui n'est objectivement pas le cas ni le PS ni à
l'UMP où on continue élection après élection à réinvestir des gens qui sont
poursuivis ou condamnés pour des faits extrêmement graves. C'est toute la
différence entre le Front national et les autres", a-t-il déclaré avant de contester les témoignages d'ex-militants repentis du FN.

"Plusieurs de ces gens-là sont poursuivis pour diffamation
parce que nous démontrons qu'ils ont inventé ce qu'ils disent. On est en
période électorale, cela ne vous a pas échappé. On parle de simples militants
qui seraient venus et repartis en voyant des choses et bien ces choses-là, ils
sont incapables de les prouver et nous, nous pouvons prouver l'inverse".