Espace : cette roche pourrait nous livrer de précieuses informations sur une vie primitive sur Mars
Des scientifiques ont identifié une roche qui a la capacité de préserver des traces de vie. Explications.
Elle s'appelle mirabilite : cette roche trouvée sur Mars est composée de cristaux qui se forment en eau hypersalée. Si les scientifiques s'y intéressent c'est parce qu'elle est présente à la fois sur Terre notamment dans le grand lac salé de l'Utah aux États-Unis et donc sur Mars dans des formes plus ou moins analogues, puisqu'on sait que la planète rouge a connu autrefois des bassins remplis d'eau salée.
>> Espace : l’objectif de vivre sur Mars se précise
Cette roche nous intéresse tout particulièrement, surtout, parce qu'on sait désormais – grâce à une équipe de chercheurs américains – qu'elle est capable de préserver des biosignatures. Des indices d'ordre chimiques qui peuvent attester, témoigner, de l'apparition d'une vie primitive. Et quand on parle de vie primitive, on parle de vie bactérienne.
Des conditions extrêmes
L'étude de cette roche sur Terre, a prouvé qu'elle pouvait renfermer des bactéries, des algues, ou encore d'autre micro-organismes extrêmophiles, c’est-à-dire des bactéries qui se développent et résistent dans des conditions extrêmes, des conditions mortelles pour la plupart des autres organismes, comme des températures hyper élevées, jusqu'à 100°C ou infiniment basses, dans des environnements radioactifs ou saturés en sel.
Pour donner un exemple, en Australie l'an dernier, on a retrouvé des micro-organismes vieux de 830 millions d’années piégés dans ce minéral. C'est d'ailleurs cette découverte qui a laissé penser aux scientifiques qu'il y avait une piste à étudier avec peut-être un début de solution à ces questions jusqu'alors restées en suspens : comment savoir si Mars a un jour abrité la vie et surtout où chercher ?
Patienter jusqu'en 2030
On a désormais une cible à explorer et c'est le rover Persévérance qui va explorer cette piste. Le robot de la Nasa, qui a atterri sur Mars l’an dernier, va pouvoir réaliser ces prélèvements. Il va recueillir les minéraux, les mettre dans des tubes et sa mission s'arrêtera là parce qu’il ne peut pas, malheureusement, faire les analyses in situ. Il faudra donc attendre le retour sur terre des échantillons martiens à partir de 2030. Mais maintenant qu'on sait où chercher. On peut bien patienter un peu pour résoudre une énigme aussi importante que la vie sur Mars.
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