Recherche contre le cancer : l’intelligence artificielle peut prédire certaines mutations d'une tumeur
Les traitements du futur vont de plus en plus faire appel à l'Intelligence artificielle. Parallèlement, pour prédire les risques de cancer, une simple prise de sang sera bientôt seulement nécessaire.
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L'intelligence artificielle va prendre de plus en plus de place dans les futurs traitements contre le cancer. C'est l'un des enseignements de l’ESMO (European Society for Medical Oncology), l’un des plus grands rendez-vous des cancérologues mondiaux, qui se tient à Barcelone jusqu'au mardi 17 septembre. Ici, les chercheurs parlent d’une l’Intelligence artificielle de deuxième génération. Une étude a démontré les performances d’un nouvel algorithme. Une banque gigantesque d’échantillons de tumeurs a été constituée, avec plus d’un milliard d’images. L’intelligence artificielle est capable, en les analysant, de détecter des anomalies moléculaires, qui sont invisibles pour œil humain, de prédire certaines mutations de la tumeur et donc les rechutes, décrypte l’oncologue Fabrice André. À l’avenir cette technique permettra de mieux soigner ces malades.
Un autre outil, qui s'appuie lui aussi sur l'IA, émerge dans la lutte contre les cancers : les jumeaux virtuels. Ces jumeaux numériques sont des programmes informatiques fabriqués à partir de la modélisation de la tumeur du patient, mais aussi de toutes ses caractéristiques, d’où cette appellation de "jumeau". En analysant cette copie numérique l’intelligence artificielle pourra bientôt déterminer quelles sont les voies, les récepteurs que la tumeur pourrait activer pour se développer. En fonction des résultats, les médecins pourront décider du meilleur traitement à donner au patient.
Une prise de sang pour dépister un cancer
Pour prédire les risques de cancer, une simple prise de sang sera bientôt seulement nécessaire. Nous n'en sommes d'ailleurs plus très loin, l’institut Gustave Roussy utilise déjà ces biopsies liquides. Les soignants font déjà des prises de sang aux malades pour détecter d’éventuelles rechutes en analysant l’ADN qui circule dans le sang, souligne l’oncologue Fabrice Barlesi qui dirige le centre. Les médecins font des prises de sang aux malades pour détecter d’éventuelles rechutes en analysant l’ADN qui circule dans le sang. Demain, ces mêmes médecins feront du "monitoring". Ils adapteront le traitement en fonction de la réponse du patient, qu’ils pourront lire dans cette biopsie. Après-demain on pourra même faire du dépistage en population générale, on ira faire une simple prise de sang dans le laboratoire à côté de chez soi et les échantillons sanguins partiront dans un centre spécialisé pour être analysé.
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