"Réinstaller les collections dans de bonnes conditions" : la fermeture pour rénovation de la galerie de paléontologie du Muséum national d'histoire
La galerie emblématique du musée parisien sera fermée au public pour un peu plus d'un an et demi, à compter de janvier 2026. Elle doit être mise en conformité sécurité et incendie, notamment.
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C'est l'un des bâtiments emblématiques du Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Visitée par plus de 400 000 personnes chaque année, la galerie de paléontologie va fermer ses portes à partir de janvier 2026, pour un peu plus d'un an et demi en raison de travaux de rénovation. Les nombreux squelettes de dinosaures, de baleines ou même de mammouth vont devoir être protégés le temps du chantier. La galerie principale du Muséum, la galerie de l'évolution et les autres parties du musée restent évidemment ouvertes aux visiteurs.
Lorsque l'on déambule dans cette galerie de paléontologie, on ressent le poids de l'histoire. Ces milliers de fossiles de squelette ou d'organes conservés dans des bocaux fascinent les paléontologues, comme Gaël Clément. "Il y a autant de poissons que d'amphibiens, des reptiles, des oiseaux... L'idée c'est justement de présenter quasiment une espèce de chacun de ces animaux vertébrés pour pouvoir faire des comparaisons de leur morphologie et mieux comprendre aussi leur relation de parenté", souligne-t-il.
Ces squelettes d'Allosaurus, de diplodocus, de mammouths ou de primates ont été installés petit à petit dans ce bâtiment depuis plus d'un siècle. Un monument conçu en 1898 au charme suranné avec son parquet qui grince et ses poutres métalliques. "C'est charmant, en effet. Mais, par contre, ça ne tient pas très bien le feu, explique Emmanuelle Illanes, directrice du patrimoine immobilier du Muséum. On va faire des interventions pour mettre en conformité le bâtiment. Ce qui est très classique dans un monument historique du XIXe siècle. On profite aussi de cette mise en conformité incendie et sécurité pour faire une mise en conformité pour l'accessibilité handicapée".
L'impact du chantier sur les collections
Système de désenfumage, ascenseur... Les squelettes vont vivre au rythme des perceuses et autres outils de chantier. "On a fait une étude de vibrations, pour savoir quel est l'impact du chantier sur ces collections, poursuit Emmanuelle Illanes. On va en déposer certaines. Là, vous avez toute une collection de têtes d'éléphants. Typiquement, quand on dépose un spécimen de ce type, on peut avoir une molaire qui se déchausse, une défense qui se désolidarise. Nous souhaitons les déposer en sécurité.
"On va profiter du déménagement de certaines collections pour les restaurer et pour pouvoir les réinstaller dans de bonnes conditions."
Emmanuelle Illanes, directrice du patrimoine immobilier du Muséumà franceinfo
À la réouverture, les visiteurs pourront découvrir la magnifique verrière qui surplombe le bâtiment. "Là, on ne la voit pas parce qu'il y a un filet de protection, mais vous avez une double verrière. Avant, il y avait des stores qui protégeaient de la chaleur, tout a déjà été déposé par le passé. Des fois, on décide même de fermer la galerie quand les températures montent trop haut. Nous allons retravailler la ventilation naturelle de la galerie comme elle était avant et de remettre des stores". En revanche, pas de coup de peinture prévu sur les murs qui en auraient pourtant bien besoin. Ce sera pour un autre chantier de rénovation, plus tard, si les finances le permettent.
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