Un an après la dissolution, Gabriel Attal reçoit les députés battus ou ceux contraints au désistement
La volonté unilatérale d'Emmanuel Macron de dissoudre reste un traumatisme chez les siens. Son ancien Premier ministre, écarté de fait ce soir-là, tente, depuis, de tirer son épingle du jeu.
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Ils sont nombreux à garder au fond d'eux encore aujourd'hui cette blessure, cette rancœur d'avoir appris le soir du dimanche 9 juin 2024 la décision unilatérale du président - de leur président - de dissoudre et d'avoir perdu leur poste en direct. C'est le cas de Gabriel Attal, à Matignon, et des députés à l'Assemblée nationale. L'ancien Premier ministre essaie depuis de maintenir un lien privilégié avec eux, et les convie une nouvelle fois, selon les informations de franceinfo, mardi 10 juin au soir, à un pot au siège du parti qu'il dirige désormais, Renaissance. Parmi eux, les battus de 2024, ceux qu'il a dû convaincre aussi, de se désister pour le barrage républicain, mais également les anciens, ceux de 2017, et ceux d'aujourd'hui, de ce qu'il reste du groupe au Palais Bourbon.
Son entourage attend une centaine de participants au total. L'objectif est de "rappeler que personne n'est oublié, que chaque engagement compte et que l'unité de notre camp reste une priorité". Un premier échange convivial a été organisé cet hiver, mais celui de cette semaine montre que Gabriel Attal en fait un anniversaire. Contrairement au chef de l'État qui peine à recoller les morceaux avec ses troupes, lui tente de préserver cette image de celui qui a sauvé les meubles, qui a mouillé le maillot pendant la campagne des législatives anticipées. "Il a tenu les deux bouts de l'omelette", vante l'un de ses proches auprès de franceinfo.
"Une façon de compter les troupes"
Une vision quelque peu déformée puisque d'autres macronistes estiment ne rien devoir à Gabriel Attal, et lui en veulent même encore d'avoir passé un appel, pendant la campagne, à utiliser tous les bulletins pour faire barrage au RN, y compris les bulletins La France insoumise. Reste que le monde convié mardi soir représente pour le parti un vivier de candidats pour les prochaines élections. "C'est une façon de compter les troupes à l'approche des municipales, de prendre la température en cas de nouvelle dissolution, d'avoir des candidats en cas de nouvelles législatives", décrypte un conseiller. D'après lui, le patron de Renaissance "veut récupérer tous ceux qui sont politisés, qui ont un réseau et risqueraient de vouloir partir ailleurs", chez la concurrence. À gauche, ou, plus probablement, à droite, vers Édouard Philippe, par exemple. Gabriel Attal vise la présidentielle dans deux ans. Deux ans pour tenter de s'imposer en héritier le plus légitime du macronisme.
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