Journée mondiale de l'AVC : "On peut faire baisser le risque de 80% grâce à une bonne hygiène de vie", assure la professeure Sonia Alamowitch
"Tout le monde est concerné", insiste la cheffe du service des urgences cérébro-vasculaires à la Pitié-Salpêtrière, à l’occasion de la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral.
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"Tout le monde est concerné par l'AVC", affirme la professeure Sonia Alamowitch, cheffe du service des urgences cérébro-vasculaires à la Pitié-Salpêtrière à Paris, mardi 29 octobre sur franceinfo, à l'occasion de la journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral. "Un AVC sur 4 survient avant 65 ans et un sur 10 avant 50 ans" mais "on peut faire baisser le risque de 80%" grâce à une bonne "hygiène de vie", soutient-elle.
Que ce soit l'hypertension artérielle "qui doit être dépistée et traitée", "le tabac à proscrire", ou "le sucre, le niveau de cholestérol, l'activité physique"... "Tous ces éléments-là, nous en avons le contrôle et on peut donc diminuer son risque d'AVC", insiste la médecin. Les femmes sont particulièrement exposées aux risques d'AVC après 50 ans. "C'est même la première cause de mortalité chez les femmes de plus de 50 ans, devant le cancer du sein", explique Sonia Alamowitch.
Un progrès dans les traitements
Les trois signes d'un AVC sont "le visage qui se déforme brutalement", une "perte de la force musculaire qui va toucher un hémicorps ou bien seulement le visage et le bras" et "une perte du langage". Lorsqu’un ou plusieurs de ces signes arrivent, il faut appeler immédiatement le 15 car il est "extrêmement important d'agir vite", selon Pr Sonia Alamowitch. "Cela est vrai pour plein d'urgences, mais c'est encore plus vrai pour le cerveau qui ne supporte pas d'avoir une souffrance. Il risque de se détruire si on laisse passer les minutes et les heures."
En revanche, il est désormais possible "d'améliorer le devenir du patient" jusqu'à 24 heures après l'accident grâce à "des traitements véritablement très efficaces", souligne la cheffe du service des urgences cérébro-vasculaires à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Quant aux récidives, le risque existe mais "on est capable de le maîtriser avec des traitements qui permettent de diminuer drastiquement le nombre de récidives", si on favorise parallèlement "la maîtrise des facteurs de risques" et toujours "l'hygiène de vie".
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