Lomepal : la musique est "une manière de crier sa vie"
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, le rappeur Lomepal avec la réédition de son deuxième album "Amina". Il sera en concert à Nantes le 14 décembre.
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Cette réédition de son deuxième album Amina nous permet de découvrir qui était le Lomepal d’avant. Notamment à travers un instrumental en fin d’album qui s’intitule Dans le livret : il y explique comment il a fabriqué l’album, retravaillé les morceaux Plus de larmes ou encore Trop beau : "J’ai mis la maquette de Plus de larmes pour qu’on voit ce que ça voulait dire quand je dis que j’ai changé". Amina, c’est aussi le prénom de sa grand-mère, psychotique, qui était éprise de liberté et de voyages.
Antoine Valentinelli devient Lomepal en faisant du rap avec ses copains et choisit ce pseudonyme un peu ironique par rapport à sa couleur de peau. Il n’a pas toujours été posé mais plutôt tête brûlée, un peu dur, enfant. Il confie à Elodie Suigo qu’à l’école il avait du mal à se concentrer : "A l’école c’était très compliqué j’étais vraiment le premier à foutre la merde donc j’étais ce qu'il y a de pire dans une classe". Cette attitude à l’école reflète les périodes difficiles à la maison : "C’était une catastrophe de mes 12 ans à mes 20 ans". Sa mère est artiste-peintre et il n’y a pas toujours de quoi remplir le frigo.
On a eu des périodes très difficiles qui se sont bien installées, on a eu les colis alimentaires, les grosses angoisses, les énormes emprunts. J’ai connu ça et du coup maintenant, je sais ce que ça veut dire d’avoir une sécurité financière, je savoure ça.
Lomepalà franceinfo
Les rapports avec son père, qui a quitté la maison quand il avait une dizaine d’années, n’ont pas toujours été simples même si aujourd’hui ils sont proches : "C’était aussi lié au fait que je ne comprenais pas tout". Et par la suite, il a beaucoup discuté avec ses deux parents pour trouver la sérénité : "J’ai vu que les choses étaient beaucoup moins simples que ce que l’on voit dans un dessin animé".
Le positif, Lomepal est allé le chercher dans la musique
"C’est ce que je voulais devenir. C’est la sensation que j’avais quand je regardais un film comme 8 miles par exemple et pour moi ça servait à ça, au début. J’ai vu après d’autres moyens plus artistiques de travailler mais au début c’était une manière de crier sa vie". Lomepal, c’est aussi un artiste qui casse les codes et cela se voit notamment sur la pochette de son album Flip où il apparaît en travesti dans un monde musical où la testostérone domine : "C’était aussi un moyen de montrer que je n’étais pas que dans ce milieu". Voulant, à ce moment-là, s’émanciper du rap, le déguisement devient aussi une performance artistique.
Lomepal voit son public grossir, il ne fait pas un Bercy mais deux : "Même un c’était un rêve lointain. J’adore être sur scène, j’adore voir énormément de gens devant moi. Je suis un peu à l’inverse de beaucoup d’artistes qui préfèrent l’intimité d’une petite scène avec peu de gens et être proche d’eux. Moi, j’aime le stade, les gens qui chantent en cœur jusqu’à très loin, j’aime sentir ça".
Lomepal sera au festival Solidays (19/20/21 juin 2020), en concert le 20 juin 2020 à Crans sur Nyon, aux Déferlantes Sud de France le 8 juillet 2020 (Argelès), le 18 juillet au Festival de la Côte d’Opale le 18 juillet 2020.
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