Panoramax : le projet citoyen initié par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) pour ne plus dépendre de Google Street View
L'IGN fait appel au grand public pour constituer une base de données centralisée de photographies de notre environnement (rues, ronds-points, routes, berges, ponts...) qui soit en libre accès pour créer des services d'intérêt général.
Les applications de cartographie font désormais partie de notre quotidien. Avec en tête des usages, le très populaire service Street View proposé par Google. Il est alimenté par ses Google cars, des véhicules truffés de caméras que l'on croise régulièrement sur la voie publique. Il s'agit là d'une activité commerciale pour documenter le bien commun que représentent ces prises de vue des rues, places, routes, avenues ou chemin de notre pays.
Ces images appartiennent donc à Google, qui contrôle les modalités d'exploitation de cette gigantesque base de données.
Une alternative citoyenne aux bases de données commerciales
Il s'agit, de fait, d'une privatisation des représentations de notre cadre de vie. Pourtant, outre les services destinés au grand public, il y a de très nombreux usages de ces données qui intéressent très directement l'intérêt général, en dehors de toute transaction commerciale.
Quelques exemples : le suivi de l'état du réseau routier ou des travaux de voierie, l'identification des câbles aériens pour les convois exceptionnels, le contrôle des plans topographiques livrés par des prestataires, la vérification de l'état des berges d'une rivière ou du dessous des ponts, le bon positionnement de l'éclairage public.
Un site collaboratif sur le modèle de Wikipedia
Une base de données libres d'utilisation, voilà tout l'enjeu de l'initiative Panoramax prise par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) avec OpenStreetMap, un projet collaboratif de cartographie en ligne qui a été fondé il y a vingt ans à l'University College de Londres sur le modèle de l'encyclopédie Wikipedia.
Cette base invite tout un chacun à envoyer des photos de son environnement proche, en respectant quelques règles simples expliquées sur la plateforme. Il y a déjà 34 millions de clichés collectés par près de cinq cents contributeurs, qui ont parcouru pour ce faire plus de 300 000 kilomètres.
C'est une démarche collaborative, dite en open data (données ouvertes), largement fondée sur le volontariat des particuliers. L'idée est de composer un patrimoine de photographies que tout un chacun pourra ensuite utiliser gratuitement. À vos objectifs !
À regarder
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter