Cet article date de plus de deux ans.

Fermeture d'un site universitaire à Marseille à cause du trafic de drogue : une "présence fixe de la police" décidée, confirme la maire du 1er secteur

Les policiers sont mobilisés dès ce mercredi après-midi aux abords du site Colbert de l'université Aix-Marseille, a appris franceinfo auprès de la préfecture. Cette décision doit "pouvoir permettre de rassurer tout le monde", a réagi sur franceinfo la maire du 1er secteur de Marseille.

franceinfo

Radio France

Publié le 04/10/2023 17:33 Mis à jour le 04/10/2023 18:51

Temps de lecture : 2min

La faculté d'économie de l'Université Aix-Marseille le 4 octobre 2023. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

La préfète des Bouches-du-Rhône Frédérique Camilleri a proposé la mise en place d'une "garde policière statique" aux abords du site de l'université Aix-Marseille, obligé de fermer à cause d'un trafic de drogue, a appris franceinfo mercredi 4 octobre auprès de la préfecture. Les policiers seront mobilisés "dès aujourd'hui" aux abords du site Colbert.

"Il a été décidé une présence fixe de la police", a confirmé ensuite sur franceinfo la maire du 1er secteur de la cité phocéenne Sophie Camard, alors que la fermeture de ce site à partir de vendredi et jusqu'au 13 octobre a été décidée à cause de l'insécurité liée au trafic de drogue. Cette décision, qui doit "pouvoir permettre de rassurer tout le monde", a été prise lors d'une réunion en préfecture, a précisé l'élue. L'idée est "qu'on puisse baisser en tension et se remettre autour de la table sur les sujets de fond concernant ce quartier."

"Il ne faut pas laisser le dernier mot aux dealers"

Depuis "début septembre", les "interventions de police" étaient déjà "de plus en plus fortes" autour du site universitaire marseillais, "tous les jours et même plusieurs fois par jour", a également expliqué Sophie Camard. Il ne faut pas laisser le dernier mot aux dealers".

Une réunion était organisée mercredi entre la préfecture des Bouches-du-Rhône, l'université, les services de police et la mairie. Il a été convenu d'un "meilleur échange d'information", précise la préfecture. Frédérique Camilleri a par ailleurs demandé au doyen de la faculté de revenir sur la décision de cours en distanciel.