L'Organisation mondiale de la santé annonce une vaste réorganisation et des licenciements sur fond de réduction des financements américains
L'institution va être confrontée à un déficit compris "entre 560 et 650 millions de dollars" pour les années 2026 et 2027.
Plan de rigueur à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le directeur général de l'institution a déclaré mardi 22 avril que les coupes budgétaires américaines laissaient les comptes de l'agence onusienne dans le rouge, la forçant à réduire ses opérations et à licencier du personnel.
"Le refus des Etats-Unis de verser leurs contributions statutaires pour 2024 et 2025, combiné aux réductions de l'aide publique au développement de certains autres pays, signifie que nous sommes confrontés à un déficit concernant la masse salariale pour l'exercice biennal 2026-2027 compris entre 560 et 650 millions de dollars", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus aux Etats membres, selon une transcription de son discours.
Un déficit équivalent à "environ 25% des coûts du personnel"
L'agence de santé des Nations unies se prépare depuis un certain temps au retrait total des Etats-Unis, historiquement de loin son plus grand donateur, en janvier prochain. L'administration du président américain Donald Trump a, entre-temps, également refusé de payer les cotisations convenues pour 2024 et 2025, tout en gelant pratiquement toute l'aide étrangère américaine, y compris une aide considérable aux projets de santé dans le monde entier. Un certain nombre d'autres pays ont également réduit leurs dépenses d'aide au développement.
Face à cette situation, l'OMS a entamé une réflexion concernant sa nouvelle organisation, que son directeur général a présentée au personnel et aux Etats membres mardi. Le déficit concernant la masse salariale "représente environ 25% des coûts du personnel" actuellement, a-t-il précisé, en soulignant toutefois que "cela ne signifie pas nécessairement une réduction de 25% du nombre de postes".
Le responsable n'a pas précisé combien d'emplois seraient supprimés, mais a précisé que l'impact le plus important était attendu au siège de l'Organisation à Genève. "Nous commençons par des réductions au sein de la direction", "même si ce sont des décisions très douloureuses pour nous", a-t-il dit.
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