Après le retour du masque en Charente-Maritime, le préfet n'exclut pas "d'autres mesures" si "la situation venait à continuer de se dégrader"
Le taux d'incidence continue de grimper dans le département, notamment chez les jeunes.
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Nicolas Basselier, préfet de Charente-Maritime, n'exclut pas mardi 20 juillet sur franceinfo de prendre "d'autres mesures" contre l'épidémie de Covid-19 si "la situation venait à continuer de se dégrader" dans le département alors que le taux d'incidence est deux fois plus élevé que la moyenne nationale. Le port du masque est redevenu en partie obligatoire à l'extérieur dans les 45 communes les plus touristiques comme La Rochelle ou l'Île de Ré.
"La dégradation est extrêmement rapide puisqu’en l'espace d'une semaine, le taux d'incidence a été multiplié par neuf. Il était hier de 145 pour 100 000 habitants et c'est le taux le plus élevé de la Nouvelle-Aquitaine."
Nicolas Basselierà franceinfo
Selon Nicolas Basselier, c'est la conséquence du brassage des populations dans un département extrêmement touristique, le relâchement du respect des gestes barrières et la propagation extrêmement rapide du variant Delta, qui touche particulièrement la population jeune : "Les taux d'incidence chez les plus jeunes sont spectaculaires pour la tranche d'âge 10-19 ans, il est de 395 et pour les 20-29 ans, il dépasse les 540, ce qui n'a jamais été observé dans notre département jusqu'à présent", a-t-il souligné.
Le préfet a interdit la consommation d'alcool sur la voie publique, mais pourrait aller plus loin dans les restrictions : "Je ne m'interdis rien si la situation venait à continuer de se dégrader. Je n'exclus pas d'autres mesures telles que celles qui ont pu être prises dans d'autres départements", dit-il. Le préfet des Pyrénées-Orientales a mis en place la fermeture des bars et des restaurants dès 23 heures. "Nous suivons la situation vraiment de très près avec l'Agence régionale de santé et tout dépendra de l'évolution des indicateurs sanitaires dans les prochains jours", a-t-il précisé.
Des fermetures à cause de salariés positifs
L'augmentation du taux d'incidence a déjà des conséquences dans le département : "Une vingtaine de bars et de restaurants ont dû fermer parce que certains de leurs personnels étaient positifs ou cas contact. Un centre aquatique, des postes de surveillance des baignades ont également dû être fermés temporairement pour cette même raison", a indiqué Nicolas Basselier.
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