"C'est très dur à supporter mais on n'a pas le choix" : à Marseille, les commerçants gardent le masque, malgré les fortes chaleurs
Coiffeuse ou vendeur au marché, ils doivent rester masqués toute la journée alors que le thermomètre dépasse largement les 30 degrés.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/07/30/phppgtZNQ.jpg)
Le pic de chaleur s'intensifie encore vendredi 31 juillet partout en France. Localement, les températures devraient dépasser les 40 degrés. Une chaleur suffocante que le port du masque obligatoire dans les espaces publics clos et certains espaces extérieurs rend encore plus difficile à supporter. À Marseille, par exemple, les commerçants doivent gérer une situation très délicate : transpiration excessive et risque de transmission.
Une chaleur qui "reflue" sous le masque
Le soleil tape fort sur les panneaux vitrés de l'arrêt de tramway où patiente Malika. Cette habitante de Marseille s'évente avec son masque tant bien que mal, mais elle va devoir le remettre sur son visage pour monter à bord. Et ça, ça ne l'enchante pas : "Ça étouffe, il n'y a pas assez d'air. On reçoit notre respiration en fait, donc la chaleur elle reflue." "Même avec la clim, ça tient très chaud", nous confirme Jennifer, coiffeuse, alors quelle prend une pause devant son salon. La commerçante marseillaise porte un masque toute la journée, de 8 heures à 19 heures.
Je transpire beaucoup de la moustache. Après, à choisir entre transpirer de la moustache ou attraper le Covid, je préfère transpirer !
Jennifer, coiffeuse marseillaiseà franceinfo
Sur la place d'à côté, au marché, Jean-Christophe est, lui aussi, masqué pour servir les clients de son stand, pour montrer l'exemple, car les allées sont bondées. "C'est très compliqué, très dur à supporter avec la chaleur, la transpiration, ça s'humidifie très rapidement. Mais voilà, on n'a pas le choix." Au bout de quelques heures à peine, le masque lui colle déjà au nez.
Un masque qui ne filtre plus
Au delà de l'inconfort, quel est l'impact de la transpiration sur la fonction protectrice du masque ? "Avec la transpiration, il va glisser. Déjà, il n'y a plus d'un imperméabilité, nous répond Ségolène Panager, pharmacienne à Marseille. Et en plus, ça va le mouiller et dans ces cas là, il n' y a plus du tout la même filtration, le masque n'a plus son effet." La pharmacienne donne donc des conseils à ses clients pour éviter d'être en nage sous son masque.
Portez plutôt des masques chirurgicaux que des masques en tissus parce qu'ils sont encore plus étouffants et les masques FFP2 sont encore plus durs à supporter quand il fait très chaud.
Ségolène Panager, pharmacienneà franceinfo
Et puis, il faut aussi changer plus souvent son masque l'été, le garder propre pour éviter d'avoir des problèmes de peau, comme des boutons ou de l'eczéma.
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter