"Le rassemblement de Mulhouse n’est pas responsable de l’apparition du virus en Alsace", affirme un médecin membre de La Porte Ouverte Chrétienne
Le docteur Jonathan Peterschmitt, s'estime "doublement atteint" d'avoir été désigné, avec sa communauté, comme "responsable involontaire" de l'épidémie de coronavirus, qui fait "lourdement écho", selon lui, à "homicide involontaire".
Dans un manifeste repéré par France Bleu Alsace lundi 20 avril, le docteur Jonathan Peterschmitt, médecin généraliste dans le Haut-Rhin et membre de la Porte Ouverte Chrétienne, l’Église qui a organisé le rassemblement religieux évangélique de Mulhouse de la fin du mois de février, est affirmatif : "Le rassemblement de Mulhouse n’est pas responsable de l’apparition du virus en Alsace", écrit celui qui s'avère être également le fils de Samuel Peterschmitt, le pasteur de la paroisse. Dans son manifeste, il regrette que son Église soit désignée comme propagatrice du coronavirus.
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"En tant que participant à la rencontre du 17 au 21 février dernier organisée par mon Église, je demande pourquoi suis-je doublement atteint ?, interroge le docteur Jonathan Peterschmitt dans son manifeste. Atteint physiquement et dans mon entourage, par la maladie et la mort sans avoir une chance de me préparer. Atteint dans mon intégrité morale étant comme beaucoup d’autres désigné 'responsable involontaire' qui fait lourdement écho à l’accusation d’'homicide involontaire'".
Pour le médecin, le virus circulait avant le rassemblement religieux et la France paye la situation médicale qui date depuis plusieurs années. "La médecine de terrain est sinistrée, j’exerce dans un désert médical selon les critères de l’ARS et pourtant, je ne suis qu’à 15 minutes de Mulhouse (agglomération comptant 277 584 habitants), pointe le généraliste alsacien. L’hôpital de Mulhouse, ses urgences en particulier, sont à genoux depuis plusieurs mois et c’est sur ce terrain particulier que survient la première vague épidémique. […] Nous sommes en train de payer, en vies humaines, la virulence de ce coronavirus, mais aussi et surtout la facture de 30 années de démantèlement sanitaire local et national bien ancré dans la philosophie politique et administrative".
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