Anxiolytiques : l'ANSM tire la sonnette d'alarme sur les prescriptions beaucoup trop lourdes de certains médecins

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Article rédigé par France 2 - A. Girault-Carlier, M.-P. Samitier, S. Guillemot, T. Pham
France Télévisions

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) lance une campagne pour avertir contre la surconsommation de benzodiazépines. Ces médicaments destinés à atténuer l'anxiété et les troubles du sommeil font l'objet de nombreuses addictions et certains médecins ont la main lourde sur les ordonnances.

Xanax, Lexomil, Valium... Ces médicaments soulagent l'anxiété, le stress ou encore les troubles du sommeil. Appelés benzodiazépines, ils seraient consommés par plus d'un Français sur dix. "J'ai connu autour de moi malheureusement de l'abus", témoigne la cliente d'une pharmacie, qui dit prendre fréquemment des anxiolytiques. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dénonce des traitements trop longs, qui favorisent l'addiction.

Favoriser les traitements courts

C'est tout l'objet de sa nouvelle campagne à destination des usagers, mais aussi pour les praticiens, qui rappelle notamment que ces traitements ne traitent que les "symptômes" et non les "causes" qui les provoquent. Un pharmacien admet que certains médecins ont parfois la main lourde au moment de prescrire des anxiolytiques : "On voit de plus en plus de prescriptions, notamment par des médecins à distance, (...), c'est un peu la molécule pour rassurer tout de suite", explique Yorick Berger, pharmacien dans le 13e arrondissement de Paris.

Pour éviter l'accoutumance, la prescription doit être au contraire la plus courte possible.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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