Homéopathie : 45 députés de tout bord signent une tribune pour dire "non au déremboursement"
"L'homéopathie répond à un réel besoin médical", estiment ces députés qui demandent "au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique".
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Ils disent "non au déremboursement de l'homéopathie". Quarante-cinq députés de tout bord, y compris de la majorité, signent une tribune publiée par Le JDD, dimanche 21 juillet, après la décision du gouvernement d'un déremboursement total. L'homéopathie ne sera plus remboursée par la sécurité sociale d'ici à un an et demi.
"L'homéopathie répond à un réel besoin médical. Elle contribue indéniablement à diminuer la consommation médicamenteuse et ainsi à combattre l'antibiorésistance, reconnue comme un problème majeur en termes de santé humaine et animale au niveau international", affirment ces parlementaires LR, UDI et indépendants, PS, Libertés et territoires, LREM ainsi que MoDem.
"Maintenir un niveau de remboursement à 30%"
"Il est difficile d'accepter l'idée selon laquelle cette pratique, qui a longtemps été reconnue par les autorités et la communauté médicale, exercée pendant plus de deux cents ans par des médecins formés, et inscrite à la pharmacopée française en 1965, puisse soudainement être reléguée au rang de 'fake médecine'", soulignent ces élus. Parmi les membres de la majorité signataires de la tribune, figurent Jean-François Cesarini et Blandine Brocard. Cette dernière s'était élevée contre l'extension des vaccins obligatoires au début du quinquennat.
Ces députés jugent que "face aux prises de positions virulentes qui ont émergé ces dernières semaines dans le débat public, alors que des millions de Français affirment constater des bienfaits, il est intéressant de se demander pourquoi l'homéopathie dérange".
"Le déremboursement total de l'homéopathie entraînera inévitablement un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle, plus coûteuse et présentant également davantage de risques d'effets indésirables et secondaires", jugent-ils. Ces députés demandent donc "au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique".
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