Incarcération de Nicolas Sarkozy : ses proches occupent le terrain médiatique

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Article rédigé par France 2 - Édité par l’agence 6médias
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Condamné à cinq ans de prison ferme pour l'affaire des financements libyens présumés lors de la campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy sera incarcéré à la prison de la Santé mardi 21 octobre. Avant de poursuivre son combat judiciaire, l'ancien chef de l'État et ses proches ont déjà lancé l'offensive médiatique.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Un entretien à la une d'un quotidien national. "Je n'ai pas peur de la prison, je garderai la tête haute, y compris devant les portes de la Santé", a déclaré Nicolas Sarkozy à la Tribune Dimanche lundi 20 octobre. Un appel à la manifestation au cœur de Paris. "Soyons nombreux à venir exprimer notre soutien à Nicolas Sarkozy ce 21 octobre à 8 h 30", écrit son fils, Louis Sarkozy, sur X. À la veille de son incarcération à la prison de la Santé, mardi 21 octobre, Nicolas Sarkozy et ses proches occupent le terrain médiatique.

Une stratégie qui n'a rien de surprenant pour son ancien conseiller en communication. "Il veut montrer au grand public qu'il ne lâchera rien, qu'il va continuer à y croire, qu'il en sortira gagnant. Et même s'il arrive à sortir gagnant d'un point de vue juridique, il veut en sortir gagnant d'un point de vue humain", explique Franck Tapiro, ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy.

Mise en liberté anticipée ?

Faire monter la pression avec en vue une éventuelle libération anticipée. "Il doit redouter ce moment, mais il l'a intégré maintenant et il sait qu'il n'y échappera pas. Il ne sait pas combien de temps ça va durer. Un mois, deux mois, ça dépendra du juge des libertés", analyse Bruno Jeudy, éditorialiste politique, directeur délégué de la Tribune Dimanche.

Dès sa mise sous écrou, les avocats de Nicolas Sarkozy pourront déposer une demande de mise en liberté. La cour d'appel dispose alors de deux mois pour l'étudier.

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